Ancienne porte-parole du Département d’Etat Américain (le ministère des Affaires étrangères des États-Unis) de 2019 à 2021, Officier de réserve de l’U.S. Navy, spécialiste du renseignement et de l’analyse financière, Morgan Ortagus est également la fondatrice de Polaris National Security, une société de conseil spécialisée dans les relations internationales qui se consacre tout particulièrement aux menaces en provenance du Moyen-Orient, de l’Iran, la Russie et la Chine !…
Plus de 48 heures après le lancement l’attaque du Hamas contre Israël, Morgan Ortagus, membre du Parti Républicain de Biden, met l’accent sur la nécessité d’éliminer le HAMAS à Gaza de la même façon que l’État islamique l’avait été en Irak et en Syrie dans les premiers mois du mandat de Donald Trump !…
Morgan Ortagus insiste sur le rôle mortifère de l’Iran, sur la faillite morale de l’Autorité Palestinienne incarnée par l’octogénaire Mahmoud Abbas (88 ans), et sur l’obligation de recréer de la dissuasion vis-à-vis des ennemis d’Israël et des Etats-Unis.
Selon Morgan Ortagus, l’administration Biden s’est montrée trop faible et naïve vis-à-vis de l’Iran. Pendant que Washington suppliait Téhéran de renégocier un accord sur le nucléaire, la République islamique continuait de financer le Hezbollah et le Hamas. « En clair, ils nous ont fait un doigt d’honneur », dit-elle.
Morgan Ortagus affirme que : « La comparaison avec le 11-Septembre est malheureusement la bonne… c’est le même effroi, la même monstruosité : des terroristes profanent la vie humaine, tuent des civils, kidnappent des femmes des enfants et des vieillards, laissent des centaines de morts derrière eux. En tant que maman, voir des femmes apeurées avec des enfants dans les bras me brise le cœur. Je ne sais pas comment, après avoir vu cela, il est possible de ne pas se sentir solidaire des Israéliens » !…
Et à Morgan Orgus d’insister : « Débarrassons-nous d’un mythe fabriqué et entretenu par certains médias : les terroristes du Hamas ne font pas seulement du mal aux Israéliens ; ils nuisent aussi aux Gazaouites car, en réalité, le sort de ces derniers ne leur importe aucunement. Leur seule ambition est de terroriser les Israéliens. Affirmer que les habitants de la bande de Gaza n’ont pas d’autres choix que de recourir au terrorisme est une fable. Ce sont au contraire les actions du groupe terroriste, armé, financé et entraîné par l’Iran, qui empêchent toute normalisation de la vie à Gaza » !…
« Téhéran veut stopper toute normalisation et processus de paix entre Israël et l’Arabie saoudite. Le régime théocratique iranien veut aussi rayer Israël de la carte. Ses dirigeants l’ont dit. Ils l’ont redit. Et ils le rediront. De ce point de vue, l’attaque du Hamas n’est pas surprenante. C’est juste l’aboutissement de la rhétorique terroriste iranienne » !…
« Tous les pays qui se trouvent sous l’influence de la République islamique d’Iran – le Liban, le Yémen, la Syrie ainsi que les Palestiniens – possèdent un point commun : ce sont des États faillis. Partout où il va, l’Iran sème la mort et la destruction. Le Liban, autrefois la perle du Moyen-Orient, n’est plus qu’une coquille vide où, depuis trois, quatre ans, les dirigeants, sous l’emprise du Hezbollah pro-iranaien, sont incapables de mettre en place un gouvernement de coalition » !…
« Il faut aussi évoquer Mahmoud Abbas. Son leadership constitue un exemple d’échec absolu, qui n’est pas étranger à la situation actuelle. Le président de l’Autorité palestinienne a littéralement abandonné les habitants de Gaza. Voilà deux ans, il a annulé les élections. Et le voici dans la dix-septième année de son mandat de quatre ans… Corrompu jusqu’à l’os, il se contente de détourner l’argent des pays du Golfe censé servir à payer les salaires à Gaza afin d’enrichir sa propre famille. Contesté et faible, Abbas a trahi les Gazaouites, ce qui, par effet de vases communicants, a renforcé le Hamas. Les Palestiniens méritent mieux qu’un homme de 88 ans malhonnête et une organisation terroriste sanguinaire. Or, leur choix se résume aujourd’hui à ces deux options méprisables » !…
Et à Morgan Ortagus de conclure « Israël est devant une situation militaire compliquée. Le scénario d’une guerre menée sur plusieurs fronts inquiète évidemment tout le monde. Depuis le Liban, le Hezbollah a déjà formulé des menaces. A Gaza, toute offensive terrestre est rendue compliquée par la densité de population et la présence d’otages. Nous le savons bien : le combat en zone urbaine est la forme de guerre la plus difficile. Sans être une experte militaire, je suis convaincue d’une chose : le statu quo à Gaza n’est plus de mise. Israël prépare sa réponse. J’espère que les États-Unis seront prêts à défendre cet allié jusqu’au bout » !…
La rédaction /Le7tv (avec L’EXPRESS)