Hunter Biden est accusé d’avoir menti au moment d’acheter un Colt Cobra en 2018, en disant qu’il ne souffrait pas de dépendance alors qu’il a reconnu avoir consommé de la drogue à l’époque.
Il a «sciemment fait une fausse déclaration écrite» et s’est retrouvé en possession du revolver de manière illégale, selon les documents judiciaires.
Après avoir tenté à tout prix d’éviter d’être traduit en justice, Hunter Biden, 53 ans, pourrait donc se retrouver en procès en pleine campagne électorale pour la présidentielle de l’an prochain, lors de laquelle son père brigue un nouveau mandat. S’il est reconnu coupable, il risque une peine de prison maximale de 25 ans.
Hunter Biden est pris pour cible depuis des années par le prédécesseur de son père, Donald Trump, et de nombreux autres républicains, qui l’accusent de corruption et assurent que le ministère de la Justice cherche à le couvrir.
Son inculpation jeudi pour détention illégale d’arme «est le seul crime que Hunter Biden ait commis qui n’implique pas Joe Biden-la-Crapule», a réagi M. Trump sur sa plateforme Truth Social, en utilisant l’un de ses sobriquets favoris pour le président démocrate.
Mardi dernier, les Républicains ont annoncé lancer une enquête en destitution du président Biden sur les affaires controversées de son fils à l’étranger, accusant le démocrate d’alimenter une «culture de la corruption». La Maison-Blanche a dénoncé ce recours à la «pire des manœuvres politiciennes extrêmes».
Hunter, qui a longtemps souffert de dépendance à la drogue et à l’alcool, assure ne plus rien prendre depuis 2019 à la suite d’une intervention de son père et de sa seconde femme Melissa, avec qui il a eu un fils.
La rédaction /Le7tv