L’Algérie « la puissance régionale autoproclamée », mise à nue par l’absence d’infrastructures sportives dignes de ce nom !

L’Algérie, ce pays qui aime se vanter et fanfaronner, sur sa supposée « puissance régionale », s’est encore fait remarquer récemment, mais pas pour les raisons que ses dirigeants aimeraient. Alors qu’elle ambitionne d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025 ou à défaut, celle en 2027, l’Algérie se retrouve dans une situation bien humiliante, en plus d’être ridicule !…

L’affaire a éclaté au grand jour lorsque le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, Djamel Belmadi, a décidé de délocaliser le camp d’entraînement de son équipe en Tunisie. Pourquoi un tel déménagement ? Eh bien, c’est simple : En Algérie, il n’y a tout simplement pas d’infrastructures sportives adéquates pour préparer une équipe de football à un tournoi international. Un comble pour un pays qui se targue de ses prétendues réalisations !…

La Fédération Algérienne de Football (FAF) a dû avouer l’inavouable : l’Algérie n’est pas prête à accueillir ses propres joueurs dans des conditions dignes de ce nom. Le terrain d’entraînement au centre de Sidi Moussa, normalement utilisé par les équipes nationales à Alger, est dans un état catastrophique. Imaginez donc l’état des autres infrastructures sportives du pays !…

C’est avec une pointe d’ironie que l’on se demande qui, au sein des autorités algériennes, a eu l’idée brillante de déplacer le camp d’entraînement en Tunisie, alors que d’autres installations en Algérie étaient supposées être disponibles ? Ou peut-être ont-elles simplement préféré ne pas exposer leurs joueurs à des terrains dignes de champs de patates, au risque de compromettre leurs chances dans la prochaine CAN !…

Le commentateur algérien controversé, Hafid Derradji, a même révélé que les autorités algériennes comptaient ouvrir une enquête approfondie sur les raisons du désastreux état du terrain de Sidi Moussa. On a hâte de découvrir qui servira de bouc émissaire pour ce fiasco sportif.

En fin de compte, cette situation pitoyable met à nu l’hypocrisie de la propagande de fanfaronnade qui émane des cercles dirigeants en Algérie. Le pays peut bien se proclamer « puissance régionale », mais il a du mal à assurer des conditions de base pour ses sportifs. Une chose est sûre, l’Algérie a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir rivaliser sérieusement sur la scène sportive internationale avec le Maroc !…

Abderrazzak Boussaid/Le7tv