« Quand les rêves de grandeur s’effondrent, la réalité mord cruellement » : L’Algérie, déchue de sa tentative d’adhésion aux BRICS, se retrouve face à son propre miroir, reflétant la misère, les queues interminables et le mensonge d’une « puissance régionale autoproclamée » !…
Alors que la junte militaire au pouvoir en Algérie jouait avec les illusions de grandeur en tentant d’intégrer les BRICS, la population algérienne est toujours plongée dans une réalité cruelle, où les rayons vides des magasins, les files d’attentes interminables, l’inflation implacable, racontent une histoire bien différente de celle racontée par les médias des Généraux !…
Les images humiliantes qui arrivent à travers les réseaux sociaux, montrent des scènes quotidiennes dignes d’une zone de guerre : des hommes, des femmes, et parfois des enfants, alignés comme des pions, dans l’attente désespérée de nourriture. Une vision choquante pour un pays qui se targue d’être un exportateur d’hydrocarbures et qui se vante d’être une « puissance régionale ». Mais quel genre de puissance régionale, laisse son propre peuple sombrer dans la pauvreté et la pénurie ?!
Comme une macabre tradition, l’Algérie est connue depuis des décennies pour être le pays des pénuries à répétition, toutes denrées alimentaires confondues, des files d’attentes interminables et de l’inflation exponentielle. Au lait, à l’huile, à la semoule, au sucre, il faut ajouter maintenant, du propre aveux du président Tebboune (le mal nommé), les lentilles, les haricots, le riz et autres pois chiches !
Les raisons de ces pénuries restent aussi obscures que les ambitions du Gouvernement algérien. Et pendant que les citoyens se demandent où disparaît l’argent du peuple, les dirigeants se lancent dans des initiatives ambitieuses et folles, sans se soucier du quotidien de leurs compatriotes.
La crise récurrente du lait et les files d’attentes qui s’en suivent, par exemple, sont devenues « des image qui collent » à la dure réalité du consommateur algérien. Les habitants de la capitale Alger, pourtant si fière de leur histoire, se retrouvent réduits à faire la queue pendant des heures, simplement pour mettre la main sur une brique de lait. Une situation qui contraste cruellement avec les riches réserves de pétrole et de gaz dont dispose le pays.
Les défenseurs des droits humains et les organisations non gouvernementales ne mâchent pas leurs mots. Ils rappellent que la responsabilité première d’un gouvernement est de veiller au bien-être de ses citoyens, surtout dans un pays aux ressources abondantes. Mais apparemment, les gouvernants algériens semblent plus préoccupés par les alliances internationales que par le sort de leurs concitoyens affamés.
L’ironie est palpable : pendant que la junte militaire au pouvoir caressait l’idée de siéger avec les BRICS, le peuple était laissé pour compte, à se débattre dans les files d’attente et à lutter contre l’inflation qui grimpait en flèche. L’Algérie, autrefois perçue comme un potentiel économique, semble avoir perdu le fil de la réalité et de la raison !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv