Le Président du Gouvernement Espagnol, Pedro Sanchez, est actuellement au Maroc pour un voyage privé qui l’a conduit à Marrakech et ensuite à Tanger. Ce séjour familial devrait durer quelques jours et ne comprend aucun engagement officiel. Malgré cela, l’opposition politique Espagnol d’un côté et les médias de la junte militaire en Algérie d’un autre côté, semblent prêts à critiquer, et à insulter, le Chef du Gouvernement Espagnol, alors que ce voyage est « entièrement financé par ses propres ressources » et n’a rien de politique,…Quoi que ?!
En effet, les agences de presse Espagnoles EFE et Cadena SUR ont pu confirmer que le leader du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) avait voyagé à bord d’un vol commercial qui l’a amené à l’aéroport de Marrakech et deux jours après à Tanger.
Malgré le retour imminent de Pedro Sanchez à Madrid, où il devrait se lancer dans les étapes suivant les élections législatives anticipées du 23 juillet dernier, marquées par l’échec du raz-de-marée tant espéré par le Parti populaire (PP) et autres, ce dernier considère le voyage au Maroc comme une « provocation » flagrante. En effet, Miguel Tellado, secrétaire adjoint de l’organisation du PP, a demandé au chef socialiste de rentrer en Espagne et d’accepter sa défaite électorale !!!. Selon Tellado, le voyage au Maroc est une « provocation claire » et il devrait s’asseoir avec Alberto Nunez Feijoo à son retour en Espagne pour lui céder le pouvoir.
Cependant, il est important de noter que les vacances de Pedro Sanchez au Maroc ne sont pas une première pour un Président du Gouvernement Espagnol. Les anciens présidents José Luis Rodriguez Zapatero et Felipe González, tous deux socialistes, passaient régulièrement des périodes de vacances au Royaume du Maroc. Mais, depuis le départ de Zapatero en 2012, aucun autre président espagnol n’a effectué un tel séjour.
En choisissant Marrakech et Tanger comme destination pour ses vacances en famille, le président sortant du gouvernement espagnol envoie un message clair sur les relations solides entre l’Espagne et le Maroc, malgré les critiques de certains populistes espagnols qui l’accusent d’être « trop proche » du Royaume, et de ceux de la junte militaire algérienne qui n’arrive plus à cacher sa haine envers Sanchez et le Maroc !
Il est intéressant de noter que ces réactions négatives ne sont pas rares sur les réseaux sociaux, où certains politiciens espagnols expriment leur mécontentement concernant le voyage de Sanchez au Maroc. Cependant, ces commentaires semblent davantage refléter des ressentiments personnels plutôt que des questions politiques sérieuses. Le parti d’extrême droite Vox (pro polisario), en particulier, profite de cette occasion pour exprimer son hostilité envers le Maroc, en déformant même les politiques bilatérales pour justifier leur ressentiment.