Plusieurs titres de la presse Péruvienne ont qualifié de « nouvelle raclée » pour les milieux français hostiles au Maroc la sentence rendue par un tribunal de Tarascon contre la Confédération Paysanne, un syndicat que ces mêmes milieux utilisent pour faire obstruction à l’accord agricole entre le Maroc et l’Union Européenne.
Les médias du Pérou ont souligné que l’arrêt du tribunal français « confirme la vérité et conforte le Maroc dans son droit » ainsi que la légitimité de son action dans ses provinces du Sud.
Le quotidien Prensa21 écrit, dans ce contexte, que la Confédération Paysanne a maintes fois « démontré son hostilité et son alignement dogmatique sur les thèses du polisario. En s’attaquant à l’accord agricole, ajoute la même source, cette organisation n’a pas cherché à faire valoir de prétendus droits, mais simplement à exploiter, par pur opportunisme, une polémique artificielle provoquée par le polisario ».
La même source ajoute que cet arrêt judiciaire « ne fait que confirmer la vérité et conforter le Maroc dans son droit, et prouve une fois de plus, la légitimité de l’action du Royaume du Maroc dans ses provinces du Sud, ainsi que la conformité de l’exploitation des ressources naturelles avec le droit international ».
Pour sa part, le quotidien La Razon relève que l’arrêt du tribunal de Tarascon est « conforme à la position que le Maroc a toujours exprimée sur la légalité incontestable des Accords conclus avec ses partenaires internationaux et la nécessité de garantir leur sécurité juridique ».
Le média péruvien se félicite que le tribunal français ne se soit pas « laissé entraîner dans le piège tendu par la Confédération Paysanne en refusant de se prononcer sur le fond de l’affaire. Avec cet arrêt, la Confédération Paysanne est ramenée à sa juste dimension », estime la même source.
D’autre part, écrit La Razon, les relations économiques entre le Maroc et l’UE dans les secteurs agricoles sont favorisées par l’histoire et la proximité géographique, qui font de leurs marchés respectifs des débouchés privilégiés pour les produits marocains et européens.
En plus d’être conforme au droit international et européen, poursuit le média péruvien, la décision du tribunal de Tarascon consolide la jurisprudence établie il y a seulement quelques semaines par la Haute Cour de Londres, qui a débouté le polisario et confirmé irrévocablement la légalité des accords conclus par le Maroc et le Royaume Uni.
Sous le titre « Le polisario perd une nouvelle bataille juridique, cette fois devant le tribunal de Tarascon en France », le premier média digital péruvien « Guik » écrit que « comme prévu, le polisario vient de subir un nouveau revers judiciaire en France après le jugement du Tribunal de Tarascon », et ce quelques semaines seulement après le revers infligé par la Haute Cour de Londres.
Après avoir fait un rappel historique du « harcèlement » mené contre l’accord agricole Maroc-UE par le syndicat français, dirigée contre la société IDYL spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, « Guik » souligne que « la décision du tribunal a désavoué la Confédération Paysanne sur toute la ligne, donnant raison à la société IDYL ».
IDYL, ajoute le média digital péruvien, « a réussi à faire valoir lors du procès que l’action en justice intentée au nom de la Confédération Paysanne n’est en fait que l’action d’une minorité non représentative de l’Organisation, et qu’en tout état de cause elle n’a pas qualité pour ester en justice ».
La Confédération Paysanne n’a pas hésité à outrepasser les règles de l’organisation et sa condamnation a confirmé que « ses objectifs relevaient d’un activisme politique hostile et non d’une action en justice légitime ».
La rédaction /Le7tv