La situation en Russie est extrêmement préoccupante, voire explosive, alors que le groupe paramilitaire Wagner, qui avait initialement combattu aux côtés des forces Russes lors de l’invasion de l’Ukraine, se retourne contre Moscou.
Avec 25.000 soldats se dirigeant à toute allure et droit, vers Moscou, à moins de 200 km, la tension monte dans la capitale Russe. Le leader du groupe, Evgueni Prigojine, a accusé l’armée russe d’avoir mené des frappes meurtrières sur ses combattants, ce qui a conduit à un appel au soulèvement contre le commandement militaire.
En réponse, le président russe Vladimir Poutine a juré de punir les « traîtres » du groupe Wagner et a dénoncé la menace d’une « guerre civile ». Une enquête a été ouverte contre Prigojine pour appel à la mutinerie armée. Le régime d’opération antiterroriste a été instauré à Moscou et dans sa région, ainsi que dans la région de Voronej, qui est frontalière de l’Ukraine.
L’armée russe a commencé à mener des actions opérationnelles et de combat dans la région de Voronej pour faire face à la rébellion. Cette situation a attiré l’attention de la Maison-Blanche, de l’Union Européenne et des chefs de la diplomatie du G7, qui suivent de près les développements. La communauté internationale craint que la situation en Russie ne dégénère en guerre civile, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la stabilité régionale et mondiale.
Face à cette situation, la Russie a mis en garde les pays occidentaux contre toute tentative de récupération de la rébellion du groupe Wagner pour poursuivre leurs objectifs russophobes. Moscou assure que la mutinerie n’empêchera pas la Russie d’atteindre ses objectifs en Ukraine et qualifie toute tentative de profiter de la situation intérieure russe de futiles.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv