Lors de la séance plénière des questions orales de la Chambre des Représentants ce lundi 12 juin 2023, le Chef de Gouvernement Aziz Akhannouch a mis en évidence les nombreuses limites qui entourent les institutions universitaires du Maroc. Il a souligné les problèmes de performance, la pénurie de ressources humaines, ainsi que les défis stratégiques et organisationnels auxquels elles font face. Selon lui, des réformes ambitieuses sont nécessaires pour construire une université marocaine intégrée et en phase avec les priorités nationales.
Le taux alarmant d’abandon universitaire sans l’obtention d’un diplôme a été l’un des premiers points soulevés par M. Akhannouch, atteignant près de 49% ces dernières années. Cette réalité remet en question l’efficacité des parcours universitaires et demande une réflexion approfondie pour remédier à cette situation.
Le chef de gouvernement a également évoqué le taux élevé de chômage parmi les diplômés universitaires, atteignant 18,7% dans le système d’accès ouvert et 8,5% dans le système d’accès fermé. Cela met en évidence un décalage entre la formation universitaire et les besoins du marché du travail, nécessitant une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emplois.
Le faible ratio d’encadrement pédagogique a également été souligné, avec un enseignant pour environ 120 étudiants dans les facultés d’accès ouvert, bien en deçà des normes mondiales établies. Cette situation nuit à la qualité de l’enseignement dispensé et nécessite des améliorations pour les conditions d’apprentissage.
De plus, l’inefficacité des collèges pluridisciplinaires a été critiquée, conduisant le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique à recommander leur révision. Cette remise en question vise à garantir une formation de qualité et une meilleure employabilité des diplômés.
Le chef de gouvernement a également abordé le défi de la retraite imminente de 2200 enseignants qualifiés d’ici 2026, nécessitant un plan de relève et de recrutement adapté pour maintenir la qualité de l’enseignement supérieur.
Aziz Akhannouch a déploré la fermeture du système universitaire et son manque d’alignement sur les priorités de développement régional et national. Il souhaite une université plus ouverte sur son environnement et davantage engagée dans les dynamiques économiques et sociales du pays.
La faible qualité de la recherche scientifique a également été soulignée, principalement due au manque de financement (1,6% du budget général en 2021 et 2022) et au nombre limité de chercheurs, avec seulement 1708 chercheurs pour un million d’habitants, contre 2916 au Brésil et 1772 en Tunisie.
Cette approche inédite et consultative s’est démarquée par l’organisation de 13 débats régionaux, qui ont constitué une étape cruciale pour échanger des points de vue, partager des opinions et identifier les aspirations des acteurs locaux. L’objectif était de renforcer la construction collective de cette réforme.
M. Akhannouch a souligné que ces débats ont suscité une mobilisation considérable de la part des participants, avec plus de 35 000 personnes impliquées, parmi lesquelles 1 350 acteurs des collectivités territoriales, 580 acteurs économiques, 650 acteurs de la société civile et plus de 400 participants représentant les compétences marocaines à l’étranger.
Le chef du gouvernement a souligné que cette mobilisation témoigne de l’engagement de tous les acteurs en faveur de l’avenir de l’enseignement supérieur au Maroc. Il a également salué la diversité des perspectives exprimées lors de ces débats, qui contribuent à façonner un nouveau modèle universitaire ambitieux, en phase avec les aspirations de la société marocaine.
Aziz Akhannouch a affirmé que le gouvernement est résolu à poursuivre les réformes de l’enseignement supérieur en s’appuyant sur cette approche participative et consultative. Il a souligné l’importance de la mobilisation collective pour relever les défis de l’avenir et garantir l’émergence d’une université marocaine d’excellence, ancrée dans son écosystème et ouverte sur le monde.
Cette approche inédite et consultative s’est démarquée par l’organisation de 13 débats régionaux, qui ont constitué une étape cruciale pour échanger des points de vue, partager des opinions et identifier les aspirations des acteurs locaux. L’objectif était de renforcer la construction collective de cette réforme.
M. Akhannouch a souligné que ces débats ont suscité une mobilisation considérable de la part des participants, avec plus de 35 000 personnes impliquées, parmi lesquelles 1 350 acteurs des collectivités territoriales, 580 acteurs économiques, 650 acteurs de la société civile et plus de 400 participants représentant les compétences marocaines à l’étranger.
Le chef du gouvernement a souligné que cette mobilisation témoigne de l’engagement de tous les acteurs en faveur de l’avenir de l’enseignement supérieur au Maroc. Il a également salué la diversité des perspectives exprimées lors de ces débats, qui contribuent à façonner un nouveau modèle universitaire ambitieux, en phase avec les aspirations de la société marocaine.
Aziz Akhannouch a affirmé que le gouvernement est résolu à poursuivre les réformes de l’enseignement supérieur en s’appuyant sur cette approche participative et consultative. Il a souligné l’importance de la mobilisation collective pour relever les défis de l’avenir et garantir l’émergence d’une université marocaine d’excellence, ancrée dans son écosystème et ouverte sur le monde.
La rédaction /Le7tv