Le Maroc va devenir dès 2024 « la première puissance économique d’Afrique » tandis que l’Algérie est à la traîne !

Le Maroc se prépare à devenir dès 2024 « la première puissance économique d’Afrique », tandis que l’Algérie, malgré ses immenses richesses naturelles, est à la traîne par rapport à ses voisins du Maghreb. Cette évolution marque un tournant majeur pour la région, avec le Maroc et la Tunisie qui ont surpassé désormais l’Algérie en termes de PIB par habitant.

Les politiques économiques inefficaces et désastreuses et la dépendance excessive de l’Algérie vis-à-vis des hydrocarbures sont parmi les principales raisons de cette situation. Si cette tendance se poursuit, l’Algérie pourrait connaître de graves difficultés économiques d’ici 2026 !…

En 2021, l’Algérie a affiché le PIB par habitant le plus faible parmi les pays du Maghreb, avec seulement 3 691 dollars, comparé à 3 710 dollars pour la Tunisie et 3 950 dollars pour le Maroc. Cette situation est surprenante, étant donné les gigantesques richesses naturelles du pays, en particulier ses ressources en hydrocarbures.

Malheureusement, l’Algérie n’a pas su diversifier son économie et reste fortement dépendante des hydrocarbures, représentant environ 96% de ses exportations. En revanche, le Maroc et la Tunisie ont réussi à développer une économie diversifiée et compétitive, avec des secteurs tels que l’agriculture, le textile, l’automobile, l’aéronautique, l’industrie chimique et le tourisme.

Le décollage économique du Maroc: Le Maroc a adopté des politiques économiques judicieuses et a connu une croissance soutenue au cours des dernières décennies. Le pays s’est démarqué en devenant le seul pays arabe à avoir une véritable industrie automobile et en développant des infrastructures modernes. De plus, le Maroc est devenu un acteur majeur en Afrique, en investissant massivement sur le continent et en développant des partenariats avec les pays subsahariens francophones. Son appartenance à l’espace francophone lui a permis d’attirer d’importants investissements français et d’accéder à un vaste marché en Afrique subsaharienne.

Le Maroc devrait d’ailleurs très prochainement (dès 2024 selon des experts internationaux) accéder au premier rang du classement Africain, en dépassant l’Afrique du Sud avec laquelle l’écart est désormais inférieur à 1 % !!!… Une évolution qui s’explique également par le déclin économique constant de l’Afrique du Sud, comme en témoigne la croissance quasi nulle enregistrée au cours de la dernière décennie (0,9 % en moyenne annuelle sur la période de 2013-2022), ou encore le fait qu’elle soit l’un des très rares pays africains à connaître une baisse du taux d’accès à l’électricité, alors même qu’une partie non négligeable de la population n’y est toujours pas connectée au réseau électrique (15,6 % fin 2020, contre moins de 1 % dans chacun des pays du Maghreb, selon la Banque mondiale). Cette régression s’accompagne, par ailleurs, de délestages désormais quotidiens et dépassant parfois les dix heures par jour, alors que le Maroc ne connait presque jamais de coupures de courant !

La faillite imminente de l’Algérie: L’Algérie est confrontée à un réel risque de faillite économique d’ici 2026. Les réserves de change du pays ont considérablement diminué en raison de la chute des prix des hydrocarbures sur le marché international. Parallèlement, la dette publique du pays a augmenté de manière significative. Malgré les importantes restrictions sur les importations, les réserves de change continuent de diminuer et la dette publique représente désormais plus de 60% du PIB. À moins que des mesures économiques efficaces ne soient prises, l’Algérie risque de faire face à de graves difficultés économiques à très court terme.

Abderrazzak Boussaid /Le7tv