Selon l’édition de ce lundi 15 mai du journal « Assabah », une jeune femme a réussi à faire condamner la gérante d’un centre de massage et son associé à cinq ans de prison ferme.
La sévérité de la peine a été justifiée par le fait que la plaignante était mineure au moment des faits et qu’elle prétendait ne pas avoir connaissance de la nature des tâches qui lui avaient été confiées.
La victime présumée avait été embauchée pour effectuer des massages, mais elle aurait été contrainte de se livrer à des actes sexuels. En cas de refus, elle était menacée de mort. Un jour, ses ravisseurs l’auraient conduite dans une forêt et lui auraient donné le choix entre continuer son travail de masseuse, et plus, ou perdre la vie. L’enquête est toujours en cours pour élucider cette affaire, rapporte le journal.
Rabat, tout comme d’autres villes du Maroc, compte des dizaines de centres de massage, dont certains sont des maisons closes déguisées. Les autorités doivent prendre des mesures pour protéger les mineurs et mettre fin à ces pratiques illégales.
Certains de ces établissements qui sont censés être des lieux de détente et de bien-être, se sont transformés en centres d’exploitation sexuelle. Le cas de Rabat n’est malheureusement pas unique, de nombreuses villes marocaines sont touchées par ce fléau.
Ainsi, des mineures sont recrutées et forcées à se livrer à des activités sexuelles, souvent sous la menace de violences physiques. Les victimes sont vulnérables car elles proviennent souvent de milieux défavorisés et n’ont pas les moyens de se défendre.
La rédaction /Le7tv