La Ministre de la Solidarité, de l’Insertion Sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a souligné à Benguérir, l’importance d’impliquer les femmes dans les métiers d’avenir au vu de la grande valeur ajoutée que devra apporter une telle démarche sur les plans économique et social.
Dans une allocution à l’occasion du premier séminaire international qui s’inscrit dans le cadre d’une série d’événements et de conférences axés sur les grandes questions de développement qui seront discutées lors des prochaines réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international en octobre prochain à Marrakech, Mme Hayar a appelé à l’adoption d’une politique de la famille garantissant les facilités à même d’accompagner les femmes et leur permettre de concilier vie familiale et professionnelle, tout en plaidant pour la lutte contre le décrochage scolaire et l’intégration des femmes sur le marché du travail.
Au cours de cette rencontre sur « l’autonomisation des femmes pour de meilleures opportunités d’emploi à l’avenir », organisée par la Banque mondiale, en coopération avec le ministère de l’Économie et des Finances et l’Université Mohammed VI Polytechnique, Mme Hayar a mis en exergue la nécessité de lutter contre toutes les formes de discrimination fondée sur le sexe, notant que le pourcentage de femmes évoluant dans les universités est de 52% dans diverses disciplines (sciences, technologie, ingénierie, etc), tandis que leur accès au marché du travail demeure faible.
Elle a indiqué que le ministère de la Famille œuvre, à travers l’Académie « Tamkeen », à permettre à des femmes qui n’ont pas eu l’opportunité d’étudier, d’accéder à une plateforme numérique d’apprentissage via des capsules aux contenus simplifiés et d’apporter leur contribution par des idées de projets à même d’améliorer leurs conditions sociales.
Pour sa part, le président de l’Université Mohammed VI Polytechnique, Hicham El Habti, a appelé à soutenir les questions d’intérêt pour les femmes afin qu’elles puissent occuper la place qui leur revient en tant que citoyennes, et ainsi parvenir à l’égalité des sexes.
Selon les estimations de l’UNESCO, moins de 40% des filles africaines terminent leurs études secondaires, dont la moitié n’arrivent pas à parachever leurs études supérieures, a-t-il fait observer, qualifiant cet état de fait d' »injustice » entraînant des coûts économiques élevés et constituant un obstacle au progrès sociétal.
La rédaction /Le7tv