Plusieurs médias africains ont mis en avant l’adhésion récemment de trois nouveaux pays du continent à l' »Appel solennel à l’expulsion de la ‘pseudo-rasd’ de l’Union africaine » dit « Appel de Tanger », soulignant que le processus de l’exclusion de cette entité fantoche des instances de l’UA est lancé.
Les médias africains reviennent sur la signature récemment à Marrakech lors de cette première Réunion de suivi de « l’Appel de Tanger », par trois anciens ministres des Affaires étrangères du Lesotho, de Madagascar et de la Gambie de cet Appel, lancé le 4 novembre 2022 à Tanger.
Il s’agit de Lesego Makgothi, ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho, Patrick Rajoelina, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Madagascar et Lamine Kaba Badjo, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Gambie. Avec ces nouveaux pays, le nombre de signataires s’élève désormais à 19.
Dans le cadre du suivi de l’ »Appel solennel à l’expulsion de la pseudo « rasd » de l’Union africaine », dit « Appel de Tanger », les signataires de cet appel ont tenu leur première réunion de suivi, le 28 janvier à Marrakech, au Maroc, a écrit, à ce sujet, le journal ivoirien « Fraternité Matin », notant qu’au cours de cette réunion, « les signataires ont réitéré leurs engagements à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo ‘rasd’ de l’Union africaine ».
Tout en signalant que des campagnes de réflexions ont permis d’aboutir à l’élaboration d’un « Livre blanc », la publication ivoirienne souligne que ce document « développe un argumentaire factuel et historique irréfutable ».
Il s’agit, écrit le média, d’un document juridique et politique de référence, « qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps ».
« Les signataires de l’Appel estiment que cette exclusion est légitime d’un point de vue légal. Elle ne doit en aucun cas, insiste le document, être considérée comme un objectif inatteignable. D’ailleurs cela s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable. Ici les signataires sont formels, le réalisme et le pragmatisme doivent prévaloir. Toute chose qui constitue un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara », fait noter le journal.
Le processus d’exclusion de la pseudo « rasd » de l’Union africaine « est initié », a, pour sa part, écrit le portail « Africa24 », notant que le « Livre blanc » élaboré par les signataires de l’ »Appel de Tanger » constitue la feuille de route du processus d’exclusion de cette république chimérique des instances de l’UA.
Le média rappelle que les anciens Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères africains, signataires de l’ »Appel de Tanger » ont été reçus le 30 janvier par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, auquel ils ont remis le « Livre blanc » « qui enclenche le processus d’exclusion » de cette entité fantoche, porté par plus de 30 Etats africains.
« Nous sommes confrontés à un problème très sérieux en ce qui concerne la question de la +pseudo rasd+. Elle n’est pas fondée sur la loi, car en ce qui concerne les autres mouvements de libération en Afrique, qu’il s’agisse du Sud-Soudan ou de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe ou du Mozambique, ces pays n’ont jamais été reconnus comme membres de l’État africain avant de devenir indépendants. Il doit donc y avoir un moyen légal de s’assurer qu’un État devient membre de l’Union africaine », a écrit le portail en relayant les propos de Raphael Tuju, ancien ministre des Affaires étrangères du Kenya.
« L’élaboration du Livre blanc de l’Appel de Tanger selon les signataires vise à renforcer la cohésion et l’équité au sein de l’Union Africaine en permettant à travers l’acte d’expulsion de la +pseudo rasd+ de résoudre sur un plan diplomatique et pragmatique la situation dans la région du Sahara », fait noter la même source.
« Nous sommes tous conscients du dynamisme de la diplomatie marocaine, ce Livre blanc sera transmis prioritairement aux chefs d’Etat et aux décideurs pour qu’ils l’examinent afin que cette démarche qui a été enclenchée puisse être expliquée à tous ceux qui devaient l’être », affirme le média, citant Jean Marie Ehouzou, ex-ministre des Affaires étrangères du Bénin.
Le « Livre blanc » adopté à l’unanimité par les anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, lors de la première réunion de suivi de « l’Appel de Tanger » à Marrakech le samedi 28 janvier, reconnait que la présence de la « rasd » au sein de l’UA constitue un obstacle à l’intégration africaine, souligne le média africain.
Près de trois mois après le paraphage, le 4 novembre 2022 à Tanger de l’« Appel solennel à l’expulsion de la ‘pseudo Rasd’ de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », les signataires du document se sont réunis, samedi 28 janvier 2023 à Marrakech pour leur première réunion d’évaluation, a, de son côté, écrit l’Agence africaine « APAnews » dans un article sous le titre: « L’Appel de Tanger » insiste pour l’expulsion de la « rasd » de l’Union africaine.
« Forts des diverses recommandations de la Campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’Union Africaine à l’aune de la question du Sahara, débattues lors de cinq séminaires sous régionaux organisés entre mai et octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa, les signataires de l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo « Rasd » de l’Union Africaine », ont débattu un projet de « Livre blanc » et l’ont adopté à l’unanimité, après y avoir « apporté leurs précieuses contributions », relève l’Agence.
Pour leur part, les journaux « Lesotho Times » ,, « Allafrica », et « GhanaWeb » indiquent que deux pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Lesotho et Madagascar, viennent de signer avec la Gambie l’Appel solennel pour l’expulsion de la pseudo « rasd » de l’Union africaine (UA), connu sous le nom d' »Appel de Tanger ».
« Les trois nouveaux pays africains ont mis la plume sur papier fin janvier à Marrakech lors de la première réunion de suivi de ‘l’Appel de Tanger’, qui avait été signé pour la première fois le 4 novembre 2022 à Tanger », soulignent les publications.
Elles rappellent, à cet égard, que l' »Appel de Tanger » a été initialement signé par d’anciens Premiers ministres et d’anciens ministres africains de la Guinée-Bissau, de Djibouti, de la République centrafricaine, de la Somalie, du Burkina Faso, d’Eswatini, du Bénin, des Comores, du Libéria, du Gabon, du Malawi, du Cap-Vert, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, de la Guinée et du Kenya.
Le site « Allafrica » a écrit ainsi que les hauts dignitaires africains de « l’Appel de Tanger », dont trois nouveaux signataires, originaires de Gambie, du Lesotho, et de Madagascar, renouvellent ainsi leur appel à exclure l’entité séparatiste des instances de l’organisation africaine, dont la présence représente « un frein à l’intégration économique régionale et continentale ».
D’autres médias du continent se sont fait également l’écho de l’adhésion de ces trois nouveaux pays à l’Appel de Tanger.
Lors de la réunion de Marrakech, les 19 signataires ont réitéré leur engagement à travailler ensemble et à exclure cette entité non étatique de l’Union africaine, poursuit-on de mêmes sources.
« Forts des diverses recommandations de la Campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’UA à l’aune de la question du Sahara marocain, débattus lors de cinq séminaires sous régionaux, organisés entre mai et octobre 2021 à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa, les signataires de l’ »Appel solennel à l’expulsion de la +pseudo-rasd+ de l’Union Africaine », ont débattu du projet de « Livre Blanc » qu’ils ont adopté à l’unanimité, après y avoir apporté leurs précieuses contributions », signale-t-on.
le « Livre blanc » admet que la présence au sein de l’UA de la pseudo « rasd », émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé, illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.
A noter que des anciens Premiers ministres et anciens ministres africains ont appelé à considérer la présence de la pseudo « rasd » au sein de l’Union africaine (UA) comme étant « une aberration juridique » et « un contre-sens politique », lors de leur rencontre tenue à Rabat avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, pour lui remettre le « Livre blanc ». Ces anciens responsables africains ont dénoncé la présence de cette entité fantoche au sein de l’UA.
S’exprimant lors de cette rencontre, M. Bourita a souligné que la présence de la pseudo « rasd » est « un obstacle institutionnel » et « une anomalie » au sein de l’Union africaine.
« L’existence de la pseudo ‘rasd’ est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international« , a insisté le ministre marocain, ajoutant: « Sa présence est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l’organisation panafricaine » et l’existence de la « rasd » constitue un problème pour l’Afrique.
La rédaction /Le7tv