Dans le cadre de l’affaire dite « QatarGate », le Maroc fait l’objet d’une attaque médiatique acharnée sur la base d’allégations selon lesquelles notre pays mènerait des actions pour influencer les décisions européennes, notamment au sein du Parlement européen, sur les sujets en relation avec le Royaume (Sahara marocain, Accords commerciaux, Droits de l’Homme,…).
Or à l’instar de tous les pays, le Maroc a toujours défendu ses intérêts dans le cadre de ses relations avec ses différents partenaires étrangers. L’UE est un partenaire stratégique du Maroc. Ils ont, depuis plus d’un demi-siècle, œuvré ensemble avec l’implication de toutes les institutions européennes pour le développement des relations bilatérales dans divers domaines dans l’intérêt des deux parties.
Parmi les réalisations, on peut citer :
• Les Instruments juridiques : Accord d’association, Accords et Protocoles de pêche, Accord Agricole et ses développements subséquents, Accord aérien, Accord Scientifique, Accord pour la participation à Galileo, …
• Les documents politiques et stratégiques : Document conjoint sur le Statut avancé (2008), Déclarations communes du Sommet (2010) et du 14ème Conseil d’association (2019), Plans d’actions pour la mise en œuvre de la PEV et du Statut avancé, Partenariat pour la Mobilité (2013), Partenariat vert (2022),…
Cette relation est considérée, aujourd’hui, par la partie européenne comme un modèle de réussite dans le voisinage Sud de l’Europe et au-delà, comme en témoignent les propos tenus en janvier 2023 à Rabat par le HR/VP de la Commission, Josep Borrell.
Il est important de souligner que les différents acteurs, au Maroc comme au sein de l’UE, ont contribué pleinement à l’établissement de cet édifice partenarial remarquable, en s’appuyant sur les structures instituées par les deux parties et en se basant sur des principes et des valeurs partagés (confiance, transparence, respect mutuel…).
Ce sont ces réalisations qui incommodent certaines parties et qui provoquent des réactions/manœuvres inappropriés et incompréhensibles, dont le seul objectif est de freiner la dynamique positive que connait le Partenariat Maroc-UE. Ce n’est pas la première fois que le Royaume et le Partenariat font l’objet d’attaques et d’un acharnement visant à les fragiliser et les décrédibiliser au sein du Parlement européen.
Il est à noter que le Maroc a fait l’objet de : 112 questions parlementaires depuis le début de cette législature, 18 tentatives d’Amendements pour la seule année 2022, 4 tentatives de Résolutions en 2022 dont une résolution adoptée en 2021 (évènement de la ville marocaine de Sebta), ou encore, de 2 tentatives de nomination au prix Sakharov de personnes qui n’ont rien à voir avec les Droits de l’Homme. Pour le seul cas du dénommé Omar Radi et la liberté de la presse, 3 résolutions ont été avortées pour la seule année 2022.
Contrairement à ce que prétendent certaines parties, le Maroc est plutôt la cible d’un acharnement de certains groupes qui agissent au sein du PE au service d’un agenda caché. Aujourd’hui, ce sont les mêmes parties, à l’origine de cet acharnement médiatique, qui en profitent pour essayer d’impliquer le PE dans des initiatives hostiles au Maroc (projet de résolution, propositions d’amendements…).
Le Maroc n’accepte pas qu’il soit doublement pénalisé, d’une part, par cette campagne médiatico-politique odieuse et injustifiée, d’autre part, par l’adoption d’éventuelles mesures / résolutions par le PE le stigmatisant à tort.
Le Maroc a toujours appelé à travailler dans le cadre des institutions établies par les deux parties, y compris au sein du PE. Il a insisté à plusieurs reprises sur le renforcement du rôle de la Commission Parlementaire Mixte (CPM) pour éviter l’intervention de parties mal-intentionnées dans les dossiers liés aux relations Maroc-UE.
Durant cette législature, la Commission Parlementaire Mixte a mis beaucoup de temps pour se mettre en marche en raison d’ailleurs des tergiversations côté européen. Elle est aujourd’hui opérationnelle pour traiter de tous les sujets concernant le Maroc et son partenariat avec l’UE.
Pour le Maroc, le renforcement des règles de transparence au sein du PE ne peut être que bénéfique pour éviter certaines dérives, telles que la constitution d’un intergroupe ‘sahara occidental’ , créée de toute pièce par le polisario et l’Algérie, et l’acharnement flagrant et non justifié de certains eurodéputés sur le Maroc sans aucun contrôle de la part du PE.
La rédaction /Le7tv