Dans les annales des relations maroco-américaines, aussi séculaires que stratégiques, l’année 2022 constitue une consécration éloquente du rôle du Royaume en tant que porte d’accès à l’Afrique et trait d’union naturel avec ses partenaires internationaux comme les États-Unis.
Deux évènements de haut niveau ont particulièrement illustré ce rôle pionnier porté au plus haut niveau de l’Etat en faveur de la stabilité et la prospérité du continent: l’organisation au Maroc du Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique (19-22 juillet), et la participation active au Sommet des dirigeants USA-Afrique, tenu à Washington (13-15 décembre).
Pour les analystes, ces deux conclaves traduisent l’attachement solide du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, à son appartenance naturelle à l’Afrique et son engagement ferme à accompagner la stabilité et le développement soutenu du continent.
Ils mettent aussi en évidence les perspectives importantes et prometteuses du partenariat entre l’Afrique et les États-Unis dans les domaines du commerce, des investissements et des affaires, en capitalisant sur l’accord de libre-échange signé en 2004 entre Rabat et Washington en vue d’un partenariat inclusif et durable ou encore les programmes américains orientés vers l’accompagnement du développement économique en Afrique, tel que le Millennium Challenge Corporation (MCC).
Le Maroc est un “grand leader” en Afrique qui développe des relations “importantes” avec de nombreux pays, a souligné à cet égard Alain Ebobissé, directeur général d’Africa 50, une plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures.
“Sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc jouit d’un grand leadership en Afrique à travers des relations importantes” avec plusieurs pays, a indiqué M. Ebobissé dans une déclaration à la presse en marge du Sommet des dirigeants USA-Afrique.
Et pour cause, le partenariat intégré et inclusif entre le Maroc, l’Afrique et les Etats Unis est au cœur des priorités du Royaume, comme l’a affirmé le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a représenté SM le Roi aux travaux de ce sommet dans la capitale fédérale américaine.
Rappelant que les Etats-Unis demeurent un “partenaire distingué” du continent africain, M. Akhannouch a relevé que le Maroc met ses expériences et son expertise à la disposition du renforcement du partenariat économique et commercial entre les deux parties.
Dans ce sens, la contribution du Maroc à approfondir les liens économiques et commerciaux entre les deux parties s’illustrent à travers plusieurs atouts, notamment sa position géographique unique, au carrefour entre l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Amérique, des infrastructures aux normes internationales et des ressources humaines jeunes et qualifiées grâce à des formations de qualité.
La proximité des marchés européens et américains, les projets structurants en matière d’énergie solaire et éolienne, outre la nouvelle charte de l’investissement, doté d’un système attractif et incitatif, sont aussi des atouts de poids que le Royaume apporte à cette équation pour un partenariat gagnant-gagnant qui peut capitaliser aussi sur les avantages et potentialités qu’offre la Zone de Libre-échange africaine pour développer encore plus les activités sur le continent ainsi que sur le cadre d’une action commune pour la sécurité énergétique qu’offre le projet de gazoduc entre le Maroc et le Nigeria.
Ce projet ambitionne d’acheminer plus de 8 milliards de mètres cubes de gaz naturel à travers la région, ce qui stimulera la production d’électricité et contribuera à améliorer l’accès à l’énergie dans les pays traversés, contribuant ainsi à la sécurisation de l’avenir énergétique mondial.
Tant à Marrakech qu’à Washington, le Maroc met en avant l’excellente coopération entre Rabat et Washington dans divers domaines, notamment dans le cadre de l’accord de libre-échange, ainsi que sa stratégie africaine fructueuse voulue et encouragée par SM le Roi.
Joignant parfaitement l’acte à la parole, le Royaume est un grand investisseur en Afrique et constitue un hub pour les talents, pour les financements et les innovations sur le continent.
Au Sommet des leaders à Washington, tenu sous l’égide du président américain, Joe Biden, le Maroc à étalé ses réussites et réitéré son engagement à capitaliser sur ses acquis pour attirer davantage d’investisseurs au pays mais également en faveur de toute l’Afrique, notamment dans deux domaines particulièrement stratégiques en cette conjoncture : la sécurité alimentaire et l’autonomie énergétique.
L’accent a été ainsi mis sur le grand potentiel du Royaume dans le domaine agricole, notamment en ce qui a trait aux engrais en cette période difficile ainsi que les atouts du Maroc dans les secteurs de la transition énergétique et des énergies vertes.
Pour la représentante américaine pour le commerce extérieur, Mme Katherine Tai, les Etats-Unis, qui sont « très fiers » de l’accord de libre-échange avec le Maroc, jugent important de continuer à faire progresser ce partenariat au vu des nouveaux enjeux mondiaux, notamment de décarbonation des économies et de la digitalisation.
Pleinement engagé pour faire entendre la voix du continent et asseoir son leadership dans les fora internationaux, le Maroc prône une dynamique de développement et de partenariat soutenu et inclusif qui met l’élément humain au cœur de ses priorités. L’ambition est d’asseoir l’Etat social, désormais un impératif pour transcender les affres de la pandémie du Covid et les crises en cascade que vit le monde aujourd’hui.
La rédaction /Le7tv (avec MAP/Omar ACHY)