Le sélectionneur national a confié que parmi les images qui resteront gravées dans sa mémoire est celle de la sortie de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour fêter la victoire de l’équipe nationale: « Plusieurs images m’ont marqué surtout à chacune de nos victoires où le peuple marocain qui sort dans la rue et le fait que Sa Majesté Mohammed VI soit sorti pour fêter la victoire avec le peuple. C’est ce qui montre qu’on a eu impact et qu’on a réussi à réunir tout le monde, pendant un mois ».
Encore une fois, le match de la Croatie a été marqué par des décisions d’arbitrages, qui ont été contestées par les joueurs de l’équipe nationale. Interrogé sur ce point, Regragui a indiqué que ce qu’il l’importe le plus est de se concentrer sur les points qui ont manqué à son équipe, lors de cette rencontre: « Non quand on perd on est déçu. On est toujours un peu énervé. Un manque de respect je ne crois pas. Il y’a des erreurs partout. On respecte l’arbitrage. Nous on doit se concentrer sur ce qui nous a manqué, nous on est sportif, on laisse la FRMF s’occupe de ses choses-là ».
Cet exploit mémorable a placé la barre haute à toutes les équipes africaines qui voudront marcher sur les traces du Maroc mais rendra aussi le public marocain plus « exigeant ». C’est ce que Walid a laissé comprendre en répondant à une question d’un journaliste: « Maintenant cet exploit va nous mettre beaucoup de pression. Donc ma responsabilité est de pouvoir de mettre tout le monde pied sur terre ».
Par la suite, il a fait un bel hommage aux joueurs: « On rêvait de passer le premier tour au départ, aujourd’hui on est demi-finaliste, avec la tête haute. Il faut respecter le football, je n’ai rien à reprocher aux joueurs, ils se sont battus jusqu’à la dernière minute. Auparavant, ils étaient critiqués pour ne pas avoir mouillé le maillot, aujourd’hui ils ont montré qu’il se battait jusqu’au bout. Mais, il faut accepter le football, il y’a des nations qui sont plus fortes que nous. La France était plus forte que nous, la Croatie un petit peu, c’est pour ça qu’on doit travailler ».
Abderrazzak Boussaid /Le7tv