Depuis qu’il a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques en 1995, le Maroc a effectivement et efficacement participé à la Conférence annuelle des Parties avec une délégation représentant divers secteurs gouvernementaux et acteurs directement concernés par les questions du changement climatique.
La vingt-septième session de la conférence, accueillie par la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, constitue une nouvelle occasion pour réaffirmer la position et le leadership du Royaume du Maroc et son rôle éminent dans la promotion de l’action climatique, en particulier dans le cadre de la coopération Sud-Sud, bilatérale et multilatérale, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Elle constitue également une occasion de mettre en avant les efforts du Maroc dans le domaine de la lutte contre le changement climatique aux niveaux national, régional et international dans le cadre d’une démarche ambitieuse et solidaire.
Conformément aux Hautes Orientations Royales dans ce domaine, le Maroc a tenu à mobiliser un appui technique et financier pour faire face aux répercussions du changement climatique, notamment dans les pays en développement, tout en continuant à renforcer et à valoriser les initiatives lancées depuis la COP22.
A cet égard, Bouzakri Razi, Directeur des Changements Climatiques, de la Biodiversité et de l’Economie Verte au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, a indiqué que la participation marocaine de haut niveau à cet événement permettra de mettre à nouveau en exergue les initiatives lancées par le Maroc lors de la Conférence de Marrakech en 2016, notamment l’initiative des trois Commissions (Commission de la Région du Sahel, Commission du Bassin du Congo et Commission des Etats insulaires).
Il a ajouté que les discussions porteront également sur l’accélération de la mise en œuvre d’autres initiatives au profit des pays en développement, notamment la coalition pour l’accès à l’énergie durable, qui a été mise en place par le Maroc et l’Ethiopie lors du Sommet des Nations Unies sur l’action climatique, tenu en septembre 2019 à New York, et qui vise à garantir un accès à 100% à l’énergie dans les pays les moins avancés et les autres pays en développement d’ici 2030.
Bouzakri Razi a souligné que le Maroc adhérera aux différentes initiatives qui seront lancées à l’occasion de la conférence de Charm el-Cheikh, afin d’incarner la politique d’ouverture et l’implication du Royaume dans les efforts internationaux visant à combattre les répercussions du changement climatique.
D’autre part, il a expliqué que le Maroc participe à la conférence avec un grand pavillon pour assurer le suivi des travaux des négociations de la conférence et des journées thématiques programmées par la présidence de la conférence, en sus de l’organisation de diverses activités parallèles.
Il a ajouté que le Maroc est fortement présent à cette conférence à travers une délégation de haut niveau représentant les secteurs ministériels, les institutions publiques, le secteur privé, les instituts de recherche scientifique et la société civile, notant que des événements parallèles seront programmés pour passer en revue toutes les politiques et programmes nationaux en matière de lutte contre le changement climatique dans les secteurs des transports, des énergies renouvelables, de l’eau et de la recherche scientifique.
Le Maroc est resté engagé, en tant que partie concernée par le réchauffement climatique et la sécheresse que connaît le continent, à faire des questions climatiques en Afrique une priorité.
Ainsi, il n’a eu de cesse de renouveler, lors des différents forums et foras internationaux, les appels à la justice climatique dans le continent africain qui souffre des conséquences négatives du changement climatique alors qu’il s’agit du continent qui pollue le moins.
Le Maroc est considéré comme un pionnier dans le domaine de la transition énergétique et possède environ 50 projets d’énergie renouvelable, d’une capacité d’environ 4000 mégawatts, alors qu’il existe plus de 60 autres projets en cours de développement ou de mise en œuvre.
L’engagement du Maroc dans la dynamique de la transition énergétique est un choix politique volontaire parrainé par Sa Majesté le Roi, et s’incarne à travers une stratégie énergétique ambitieuse basée principalement sur la promotion des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale.
La rédaction /Le7tv