Le Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a souligné qu’il faut ouvrir une discussion avec notre jeunesse, estimant lors de sa réponse aux questions orales, aujourd’hui à la Chambre des Représentants, que lorsque les jeunes commettent des erreurs, il faut les conseiller et les accompagner, notamment les jeunes entre 15 et 25 ans.
Et à Mehdi Bensaid d’ajouter, que son ministère est le ministère des cultures et de « Tamghrabiyet », et quand on parle de cultures, on parle de Malhoun, de Gnawa, de Rap et d’autres arts :
« Je ne pense pas que le rôle du ministère en 2022 soit de censurer un artiste…Avant que je soit un acteur politique, je suis père et je ne peux accepter d’entendre des propos déplacés dans aucun lieu public, mais nous devons engager le dialogue avec les jeunes et les accompagner jusqu’à ce qu’ils changent de style » explique Bensaïd, ajoutant que les festivals participent au développement économique de notre pays, comme le Festival Gnawa, dont des études ont montré que dépenser chaque dirham rapporte 17 dirhams à La ville, et pour Fès, le festival réalise un taux de nuitée de 100% dans les hôtels et 500.000 dirhams de bénéfice net en plus des emplois, et donc ce secteur doit être étudié afin de connaître le rôle que jouent les festivals au niveau national.
À cet égard, Mehdi Bensaid a souligné que plusieurs pays vivent de la culture, et que le Maroc a tous les ingrédients pour réussir. Ajoutant que le ministère de la Culture a dépensé cette année 40 millions de dirhams dans les festivals, ce qui signifie un dirham pour chaque Marocain, ce qui est négligeable par rapport à ce qui est connu internationalement.
D’autre part, et en réponse à une question relative au « pass jeunes », Bensaid a expliqué que c’est l’un des projets du programme Gouvernemental, et la préparation de la demande électronique a été complétée avec des services avancés et diversifiés dans les domaines de la culture, des transports publics et autres et qu’une expérience prioritaire se fera fin novembre, dans la région de Rabat-Salé et Kenitra, pour diffuser le « pass jeunes » au niveau national dans l’année à venir, soulignant que l’objectif est de créer la confiance entre les jeunes et les institutions, face à un certain nombre de problèmes tels que la violence verbale et que ce « pass jeunes » jouera un rôle important.
En ce qui concerne les programmes destinés aux jeunes, le Ministre a déclaré que le problème de l’emploi reste l’un des plus grands problèmes des jeunes, c’est pourquoi la contribution du secteur de la jeunesse à la résolution de ce dilemme a été envisagée :
Et d’ajouter : « Il existe des ateliers numériques qui répondent aux besoins des jeunes, tels que la programmation électronique et robotique, l’industrie du jeu vidéo, et un certain nombre de programmes avec le concours des agences des Nations Unies, pour favoriser l’intégration des jeunes dans le marché du travail ».
En réponse à une question concernant les équipements culturels dans le monde rural, le Ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication a souligné que le ministère dispose de 293 bâtiments jeunesse dans le monde rural, et 10 nouveaux projets sont en cours, en plus de 39 projets culturels dans le monde rural, et d’autres projets dans le cadre de partenariats avec les collectivités territoriales, il y a cependant une pénurie. Pour remédier à cela, des institutions régionales seront créées pour redynamiser les structures culturelles nationales, notamment dans le monde rural dans le but de faire face à la pénurie des ressources humaines.
La rédaction /Le7tv