Khadijatou Mahmoud a été victime d’un crime commis par Brahim Ghali, le patron du Polisario, qui profite aujourd’hui encore d’une impunité quasi-totale, malgré les nombreux crimes dont il est accusé, parmi lesquels des accusations de torture, d’enlèvements, d’assassinats, des attaques terroristes, des crimes de guerre, notamment perpétrés contre des victimes de nationalité espagnole. Une liste d’horreurs très longue, mais qui ne parvient pourtant pas à ternir l’image de ce tortionnaire aux yeux du Parlement européen.
Tout au long de cette journée, les rencontres vont s’enchaîner pour Khadijatou Mahmoud, pour laquelle ses conseillers «ont préparé un agenda très chargé». Des messages de soutiens, elle en compte beaucoup, que ce soit au Maroc, en Algérie mais aussi au Parlement européen. Ils parlent avec la jeune sahraouie, la rassurent d’un geste ou d’un sourire et se prennent en photo avec elle, à l’instar de Dick Roche, ex-Ministre de la Justice d’Irlande et fervent protecteur des Droits des Femmes, ou encore Henri Malosse, du Conseil Social et Économique Européen, Marina Kaljurand, l’ex-Ministre des Affaires Étrangères Estonienne…
La chaîne de télévision I24News a consacré un reportage poignant au récent passage de Mme Khadijatou Mohamed Mahmoud au Parlement Européen à Bruxelles, où elle a témoigné du viol dont elle a été victime et dont le triste auteur n’est autre que Brahim Ghali, le chef du groupe séparatiste du polisario, qui a abusé d’elle en toute impunité.
Khadijatou Mohamed Mahmoud a apporté son témoignage accusateur dans le cadre des auditions de la Commission FEMM du Parlement européen sur « Les violences sexuelles et le viol comme abus de pouvoir ». Il s’agit d’un témoignage bouleversant contre le chef du mouvement séparatiste, au cours duquel les députés européens ont suivi le calvaire enduré par une femme victime d’un viol, alors qu’elle était âgée de 18 ans à peine.
En insistant pour que justice lui soit rendue, Khadijatou raconte le viol inqualifiable dont elle a été victime en 2010, quand elle s’est rendue à la soi-disant ambassade du polisario à Alger pour obtenir une autorisation de sortie des camps de Tindouf.
Sans jeter un regard sur les papiers présentés par la jeune fille, Brahim Ghali qui était responsable de « l’ambassade » du groupe séparatiste à Alger, met les documents de côté et se jette sur Khadijatou qu’il viole avec une telle brutalité qu’elle en porte encore les terribles stigmates psychologies.
Aujourd’hui, la femme sahraouie demande que justice soit rendue et que le chef du polisario ne continue plus à jouir de l’impunité pour être arrêté et traduit en justice.
La rédaction /Le7tv