La Présidente de la Commission des Affaires Étrangères au Parlement Péruvien, María del Carmen Alva Prieto, a critiqué sévèrement la décision de Lima, de reconnaitre la prétendue rasd, soulignant sa préoccupation ainsi que celle des élus vis à vis de l’inconstance et le non sérieux de la politique étrangère de son pays: « Personne ne reconnait la rasd, je ne comprends pas pourquoi le Pérou l’a reconnue », a déclaré la juriste María del Carmen Alva Prieto et présidente du Congrès péruvien.
« Ce n’est pas un pays, ce sont juste des nomades installés dans 40 tentes sur le territoire algérien. Ce n’est pas une nation reconnue par les Nations Unies, ni par les pays arabes » a-t-elle ajouté, devant la commission parlementaire des Affaires Etrangères.
María del Carmen a poursuivi son flot de critiques en soulignant que son pays est resté ancré dans le passé, en expliquant que le monde n’est plus en 1984 et que la politique extérieure a changé, que depuis ce temps, le mur de Berlin est tombé et l’union soviétique s’est effondrée, a-t-elle insisté.
La présidente du Congrès péruvien est revenue sur ce dossier étant donné qu’il renvoie une mauvaise image du Pérou à l’international. Le pays est déjà miné par des crises internes et cette inconstance dans les positions de l’Etat dans sa politique étrangère font de lui un Etat qui manque de sérieux et de fiabilité.
Le Pérou actuellement en grave crise agricole, n’arrive pas à sécuriser ses achats d’engrais et de fertilisants. Selon une note fuitée au Pérou, avant la reconnaissance de la milice séparatiste, le Maroc avait annoncé son intention de faire don au pays de pas moins de 150.000 tonnes d’engrais.
Cette note fuitée a provoqué l’ire des politiciens qui ont critiqué l’amateurisme de Lima qui a préféré reconnaitre un faux Etat qui n’a rien à lui apporter au lieu d’avoir de bonnes relations avec le Maroc qui voulait même l’aider à sortir de sa crise agraire.
La rédaction /Le7tv