Cinéma : Coup d’envoi de la 15ème édition du Festival International du Film des Femmes de Salé

Le coup d’envoi de la 15ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé (FIFFS), organisé par l’Association Bouregreg, sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, a été donné lundi soir.

La cérémonie d’ouverture de cet évènement, qui se poursuivra jusqu’au 1er octobre, s’est déroulée en présence d’une pléiade de cinéastes, des critiques d’art, d’éminentes personnalités de la scène artistique marocaine et arabe, en plus de diplomates accrédités à Rabat.

Cette 14ème édition du FIFFS, qui célèbre le cinéma africain dans le sillage du choix de la ville de Rabat en tant que capitale de la culture africaine, est marquée par une programmation « spéciale Afrique », avec le Sénégal comme invité d’honneur.

Dans une allocution de circonstance, le présidente de l’Association Bouregreg, Noureddine Chemaou, a indiqué que cette manifestation artistique « est devenue l’un des plus importants festivals dédiés aux femmes », relevant que le FIFFS « met constamment en lumière les parcours de femmes ayant brillé dans le domaine cinématographique à l’échelle nationale, arabe et africain ».

« Le FIFFS constitue un trait d’union entre les cultures et les valeurs humaines qui font du cinéma un moyen incontournable d’expression et de communication », a ajouté M. Chemaou, exprimant ses remerciements aux autorités locales pour leur soutien continu à la réussite de cette manifestation culturelle.

Pour sa part, le président du conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, a déclaré que l’organisation de cette édition est le fruit des efforts consentis par tous les partenaires qui tiennent au succès de cet évènement, notant que le festival contribue au développement du sens créatif et artistique, dans l’objectif de consolider l’industrie culturelle marocaine.

Après avoir souligné la présence distinguée du continent africain dans cette nouvelle édition, M. El Abdi a noté que le programme du festival comprend une série d’activités culturelles et artistiques parallèles, en droite ligne de l’intérêt porté par le Royaume au développement des relations fraternelles et amicales avec les pays africains.

De son côté, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication-département de la communication, Mustapha Taimi a souligné que le cinéma dédié aux femmes occupe désormais une place prépondérante dans les plus grands festivals et œuvres cinématographiques, compte tenu de la place de la femme au sein de la société et des acquis importants qu’elle a réalisés dans différents domaines, précisant que le Festival international du film de femmes de Salé est une occasion pour défendre les causes féminines.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à plusieurs figures féminines ayant marqué de leur empreinte le monde du cinéma, à l’instar de la réalisatrice française et pionnière du cinéma africain, Sarah Maldoro, la réalisatrice franco-marocaine d’origine juive, Simon Bitton, et la star du cinéma égyptien, Laila Elwi.

En outre, le festival a été marqué par la projection du film « Atlantique » (Sénégal, 2019) de la réalisatrice sénégalaise Maty Diop.

Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture s’est distinguée par la présentation des jurys des deux compétitions officielles des longs-métrages et des films documentaires, outre les deux prix « jeune public » pour le court et long métrage.

Cette 15ème édition du festival international du film de femmes connait la participation de dix films au titre de la compétition officielle dans la catégorie des films de long métrage, dont neuf films réalisés par des femmes, représentant 19 pays d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.

Le festival compte aussi une compétition officielle dans la catégorie des films documentaires qui abordent le combat des femmes pour l’égalité et contre toutes les formes de discrimination, avec la participation de cinq films arabes, africains et européens, en plus du prix jeune public pour les films de court et long métrages.

Outre un séminaire sous le thème « L’amour du cinéma au Maroc : de la cinéphilie à la critique », cette édition se distingue par la tenue du « dialogue des cinéastes », une rencontre ouverte autour du livre « L’image de la femme dans le cinéma arabe », une séance dite « carte blanche », la présentation d’ouvrages en relation avec le thème du festival et la réalité du cinéma au Maroc, ainsi que deux ateliers autour de « l’éducation à l’image » et l’écriture cinématographique (créateur de film/séquence).

La rédaction /Le7tv