Alors que la junte militaire algérienne comptait sur un baril de pétrole à plus de 120 dollars, pour espérer s’en sortir de la grave crise économique que connait « la puissance régionale autoproclamée », voilà que les effets de la guerre en Ukraine et la récession mondiale, viennent remettre les choses au point, en rééquilibrant le prix du baril, à son niveau initial d’avant conflit russo-ukrainien !…
C’est une très mauvaise nouvelle pour l’économie algérienne basée à plus de 98% sur les revenus des hydrocarbures et qui dans 12 ans au maximum (c’est à dire demain, en langage géopolitique) connaîtra l’assèchement progressif, mais irréversible de ses puits de pétrole et de gaz !…
En effet, le prix du baril de West Texas Intermediate WTI), variété américaine de pétrole de référence, a clôturé vendredi sous 80 dollars pour la première fois depuis plus de sept mois, avant l’invasion de l’Ukraine. Étouffé par la peur d’une récession mondiale, le WTI, pour livraison en novembre, contrat de référence, a lâché 5,68 % sur la seule séance de vendredi, pour clôturer à 78,74 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison le même mois a chuté de 4,76 % à, 86,15 dollars, son plus bas niveau en clôture depuis huit mois.
Après avoir flambé jusqu’à 130,50 dollars pour le WTI et 139,13 pour le Brent au début de l’invasion russe de l’Ukraine, en raison des limites à l’approvisionnement venu de Russie, le brut est fortement retombé depuis le début de l’été. «Les marchés sont de plus en plus convaincus qu’on s’achemine vers une récession» mondiale, a commenté Andrew Lebow, de Commodity Research Group. «Le resserrement monétaire généralisé de ces deux derniers jours alimente les craintes d’un coup dur pour la croissance», a abondé Craig Erlam, analyste chez Oanda.
La rédaction /Le7tv