La percée marocaine en Afrique se consacre progressivement, après que plusieurs pays du continent ont découvert qu' »il n’est plus possible de croire aux vacuités des slogans que le régime algérien a soutenus moyennant l’argent du pétrole et du gaz », a souligné le journaliste libanais Khairallah Khairallah.
Sous le titre, « le pétrole et le gaz algériens ne font pas la politique », le journaliste libanais a ajouté que l’effet des fonds pétroliers et gaziers a expiré, soulignant qu’en l’absence de fonds pétroliers et gaziers, le Maroc a réalisé des progrès sur tous les plans en Afrique, qui ne se limitent pas à davantage de soutien à la question de son Sahara, mais aussi au partenariat dans plusieurs domaines entre plusieurs pays africains avec le Maroc.
« C’est déroutant, plutôt drôle, la panique algérienne chaque fois que le Maroc réalise une percée en Afrique dans l’intérêt de sa cause nationale, a dit Khairallah Khairallah dans un article paru au journal londonien « Alarab », estimant que cette question « n’est pas loin des slogans levés par le régime algérien ».
Il a ajouté que c’est le moment pour que le régime algérien se libère de sa myopie, soulignant qu’il n’y a pas de soit-disant « République sahraouie » ou « Polisario » et que rien ne se fait de rien.
Le régime algérien qui croit qu’il a retrouvé sa vitalité grâce à l’argent du pétrole et du gaz, croit maintenant qu’il a retrouvé son influence dans tel ou tel pays africain, a-t-il estimé, notant que ce régime a dilapidé ces fonds dans une guerre contre le Maroc au lieu de les dépenser pour le peuple algérien, qui a à maintes fois prouvé depuis le soulèvement d’octobre en 1988, « qu’il vit sous un régime qui n’a aucun lien avec lui et avec ses véritables préoccupations de près ou de loin ».
S’agissant de la nouvelle position du Kenya sur la question du Sahara marocain, après que ce pays est resté longtemps dans la sphère d’influence algérienne, le journaliste libanais a relevé qu’il s’agit du début de la prise de conscience kényane.
L’auteur a expliqué qu' »il n’y a aucun problème dans ce domaine, c’est juste qu’un pays important comme le Kenya a changé d’avis et est allé dans le sens d’adopter une logique, tout comme l’Espagne qui à son tour a reconnu l’initiative marocaine d’autonomie comme la base « la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour la résolution du différend artificiel autour du Sahara.
Les revenus du gaz et du pétrole ne font pas une politique constructive, ni à l’intérieur de l’Algérie ni à l’extérieur, a-t-il affirmé, soulignant que ce qui fait une politique constructive, c’est l’adoption de la logique, qui dit que le conflit autour du Sahara marocain entre l’Algérie et le Maroc est essentiellement un conflit artificiel.
La rédaction /Le7tv