L’offre de santé de proximité a été renforcée dans la ville de Casablanca avec le lancement, mercredi, des services de deux centres de santé urbains, visant à rapprocher les services de santé de base de la population locale.
Il s’agit du centre de santé urbain de niveau 1 « Charf » au niveau de la préfecture d’arrondissement Hay Hassani et du centre de santé urbain de niveau 2 « Nasr 1 » à la commune Oulad Saleh à Nouaceur dont le coup d’envoi des services a été donné par le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, en présence de la gouverneure de la préfecture d’arrondissement Hay Hassani, Khadija Benchouikh, et du gouverneur de la province de Naouaceur, Abdallah Chater.
Selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale, ces deux projets s’inscrivent dans le cadre de la réforme et la réhabilitation de l’offre de santé nationale et régionale et en application des Hautes Orientations Royales relatives au chantier de la généralisation de la protection sociale.
S’agissant du centre de santé urbain de niveau 1 « Charf » au niveau de la préfecture d’arrondissement Hay Hassani, il entre dans le cadre du programme de lutte contre l’exclusion sociale et vise à rapprocher les services de santé de base de la population cible, qui est estimée à 47.500 personnes.
Il fournira plusieurs services de santé, notamment : le suivi de la grossesse et de l’accouchement, la planification familiale, le dépistage, le traitement et le suivi du diabète, de l’hypertension artérielle, et des cas d’asthme, la vaccination, la lutte contre les maladies diarrhéiques et les carences nutritionnelles, le dépistage et le diagnostic des cancers du sein et du col de l’utérus, la prévention primaire des maladies chroniques, le suivi des cas épidémiologiques, ainsi que l’offre d’examens thérapeutiques et infirmiers, la santé scolaire et universitaire et la santé des jeunes.
Cet établissement sanitaire a été reconstruit et équipé sur une superficie d’environ 2.600 mètres carrés, dont 2.140 mètres carrés couverts, avec une enveloppe budgétaire estimée à 550.000 dirhams et ce dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale, l’Initiative nationale pour le développement humain et l’Association « Taazor » pour le développement humain, social et culturel. Pour ce qui est du centre de santé urbain de niveau 2 « Nasr 1 » à la commune Oulad Saleh à Nouaceur, il a été construit sur une superficie totale de 1.434 mètres carrés, dont 756 mètres carrés construits avec un budget total de plus de 7 millions de dirhams.
Ce centre, qui ciblera une population locale d’environ 30.000 personnes, fournira des services de santé comprenant des examens médicaux et des services infirmiers, en plus de la santé maternelle et infantile, de la planification familiale, de la santé scolaire et de la vaccination, ainsi que la prise en charge des maladies chroniques et des soins dentaires.
Il s’inscrit dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales dans le domaine de la santé, et du renforcement de l’offre de soin au niveau de la province de Nouaceur et la proximité des services de santé primaires de la population.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Ait Taleb a souligné l’importance que revêt le lancement des services de ces deux centres de santé de proximité au profit de la population locale, notant que son département œuvre à la mise en service d’autres centres de santé pour répondre aux besoins grandissants des citoyens en termes d’offre de soin.
Le ministre a relevé que la loi cadre relative à la réforme du système de santé focalise essentiellement sur la politique de proximité et la nécessité de rapprocher les services de santé de base des citoyens, faisant observer que le ministère veille à accélérer le lancement des services des structures de santé de proximité en tenant compte des critères requis.
Le ministre a rappelé, dans ce sens, que le Maroc dispose de plus de 3.047 centres de santé, dont 1.356 seront réhabilités dans le but de fournir des services de santé de qualité à la population locale, soulignant les efforts déployés pour doter les centres de santé d’un système d’information qui permet de numériser les dossiers médicaux des citoyens et peut être partagé avec tous les établissements de santé à l’échelle provinciale, régionale et nationale.
De son côté, Sara Sadouk, médecin-chef au centre de santé urbain de niveau 1 « Charf » à Hay Hassani, a indiqué que le système numérique dont est doté le centre est à même de faciliter l’accès de la population aux services de santé, précisant que ce système permettra notamment de gérer les rendez-vous et les dossiers médicaux des patients.
Pour sa part, Majda Abou Taib, médecin-chef au centre de santé urbain de niveau 2 « Nasr 1 » à Nouaceur, a souligné que cet établissement permettra de rapprocher les services de santé de la population locale, notant que les services qui seront fournis par le centre concernent la prévention, des examens médicaux et infirmiers, la santé maternelle, infantile et des jeunes, la prise en charge des maladies chroniques, outre des actions de sensibilisation et de lutte contre la toxicomanie.
La rédaction /Le7tv