« Les partis politiques et les associations opposés au système ont été souvent réprimés ou fragilisés. Leur représentativité est souvent contestée. Leur capacité de mobilisation ne parait pas de nature à conduire une bataille aussi difficile que celle impliquée par les objectifs du mouvement populaire », fait encore savoir la publication entièrement dédiée au bilan des 60 ans de l’Indépendance de l’Algérie.
L’une des autres thèses défendue par cette publication est l’importance d’une prise de conscience au coeur même du régime algérien pour réussir le changement démocratique en Algérie…Mais on ne peut pas demander, sérieusement, à un régime mafieux de cesser de l’être du jour au lendemain, c’est complètement utopique, voire naïf !!!…
« Il en résulte que dans les rapports de force existant actuellement, il faudrait que « les tenants du pouvoir réel », comme on dit en Algérie, décident de transformer le système de façon substantielle pour avancer vers un compromis », explique dans cette publication l’Académie Géopolitique de Paris dont les ouvrages sont devenus une référence dans le domaine de l’analyse des grands équilibres et déséquilibres géopolitiques du monde contemporain.
La même source fait remarquer enfin que « ce n’est pas la voie qui est actuellement choisie puisque même les organes spécialisés des droits humains du système des Nations-Unies continuent de dénoncer la répression qu’ils observent en Algérie ». « Si défaire un système autoritaire exige, comme on vient de le dire, un long travail de construction du tissu démocratique dans des formes appropriées tout en dénonçant les différents mécanismes du système autoritaire, le mouvement populaire du 22 février 2019 n’était lui-même qu’un des aspects et une étape de cette préparation », conclut en dernier lieu cette publication.
La rédaction /Le7tv