Le CPS de l’UA «encourage le processus atlantique africain de Rabat, dans le cadre des mécanismes régionaux, sous régionaux et interrégionaux existants, à contribuer à la consolidation d’un cadre interafricain qui tire parti des possibilités mutuellement bénéfiques de coopération en matière de sécurité et de sûreté maritimes», lit-on dans un communiqué ayant sanctionné une réunion sur la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée.
Le Conseil s’est déclaré d’autre part profondément préoccupé par la menace que la piraterie et les vols à main armée en mer dans le Golfe de Guinée font peser sur la sécurité maritime du continent, affectant grandement l’industrie du transport maritime et l’économie des États côtiers de la région.
Le CPS a condamné fermement toutes les activités maritimes illégales, y compris la piraterie et les vols à main armée en mer, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les assassinats, les enlèvements et les prises d’otages commis dans le Golfe de Guinée et à cet égard, demande aux États membres concernés de renforcer la sécurité maritime sur leur territoire et de poursuivre les auteurs et ceux qui financent ou facilitent ces actes, lit-on dans le communiqué.
Le Conseil a félicité les pays de la région du Golfe de Guinée et les organismes régionaux pour les efforts collectifs entrepris afin de résoudre et prévenir la piraterie, et d’autres crimes maritimes, qui restent une menace grave à la sécurité et les activités économiques dans la région.
Le CPS s’est également félicité des initiatives nationales prises par les États membres de la région pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le Golfe de Guinée, y compris les stratégies maritimes nationales intégrées existantes et nouvelles et l’infrastructure intégrée de sécurité nationale et de protection des voies navigables du Nigeria (projet Deep Blue), ainsi que les récentes condamnations pour piraterie et la législation adoptée, visant à réprimer la piraterie et les autres infractions maritimes.
Le Conseil réaffirme que la responsabilité de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer incombe aux États côtiers concernés et invite dans cet esprit les pays de la région à adopter des lois, à criminaliser ces actes dans leur droit national et à enquêter sur les auteurs, à les poursuivre et à les extrader, tout en encourageant la conclusion d’accords d’extradition entre les pays de la région.
La rédaction /Le7tv