C’EST UN SPECTACLE DÉSOLANT !… Pas moins de 20 tonnes de poissons d’eau douce sont morts asphyxiés à cause de la baisse du niveau des eaux au niveau du barrage de Djorf Ettorba, situé à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Bechar, ville limitrophe des frontières marocaines !
La diminution du niveau des eaux retenues dans le barrage Djorf Ettorba, à l’origine de ce désastre naturel, a été causée essentiellement par la sécheresse endémique de cette zone géographique et les fortes chaleurs caniculaires enregistrées actuellement dans la région. Toutes les espèces de poissons qui vivent dans ce barrage ont été asphyxiées suite à une importante baisse du niveau des eaux retenues dans cette infrastructure depuis le début du mois de juillet.
Le lac de ce barrage, qui s’étendait avant sur une superficie de 94 km2, plus rien ne reste !…C’est une zone totalement sinistrée par un phénomène de sécheresse implacable.
Pire encore, ce barrage de Djorf Ettorba, alimentait jusqu’au mois de juin dernier, toute la zone moyennement peuplée de la ville de Bechar. Dorénavant , les habitants de toute cette région risquent maintenant de se retrouver sans eau potable, ni pour eux ni pour leur bétail. C’est une véritable catastrophe écologique et humaine à ciel ouvert !
Les responsables Algériens choqués par la gravité de la situation, sont allé chercher aussitôt « un coupable idéal » à leurs yeux : C’est le Maroc !…
Ainsi, pour la junte militaire au Pouvoir, toute cette catastrophe résulte d’un complot murement réfléchi et fomenté par le Makhzen Marocain avec la construction récemment d’un autre barrage, côté marocain celui de « Kadoussa », ce qui a détourné et arrêté 100 % des affluents qui alimentaient le barrage Algérien. CONSÉQUENCES CATASTROPHIQUES : Plus aucune goutte d’eau ne traverse les frontières entre le Maroc et l’Algérie et donc plus aucune goutte ne n’arrive au barrage Djorf Ettorba, qui s’est asséché totalement !…
Les responsables Algériens dépêchés sur les lieux à la hâte pour constater les dégâts irrémédiables causés par l’assèchement du barrage et la destruction de sa faune, ont menacé ouvertement devant l’ampleur de la catastrophe, de porter cette affaire devant « les instances Onusiennes » et devant les tribunaux internationaux, pour avoir gain de cause et une claire condamnation du Maroc et que s’ils m’obtenaient pas « un retour à la situation d’avant » dans les brefs délais, toutes les options seront alors permises, y compris celle d’un conflit armée avec le Maroc !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv