Les températures ont dépassé, mardi, un niveau jamais atteint au Royaume-Uni avec 40,2°C à l’aéroport d’Heathrow. Comme le reste de l’Europe occidentale, le pays est frappé par une canicule aux feux de forêt dévastateurs.
Le mercure a atteint 40,2°C à l’aéroport d’Heathrow, dans l’ouest de Londres, puis 40,3°C à Coningsby, un village du nord-est de l’Angleterre, selon l’agence météo Met Office. C’est 1,6°C de plus que le précédent record britannique, qui datait de juillet 2019 avec 38,7°C.
Face à cette vague de chaleur, les autorités ont incité les citoyens à se rafraîchir par n’importe quel moyen. « À Londres, la Tamise s’est transformée en station balnéaire »
Mais le Royaume-Uni n’est pas prêt à ce genre de situation, les infrastructures ne sont pas adaptées. Le ministre des Transports, Grant Schapps, a admis sur la BBC que les transports publics du pays datant de l’époque victorienne n’étaient pas en mesure de gérer de telles chaleurs.
« Tous les trains sont annulés à cause de la chaleur. Je ne comprends pas. Ils ont des trains en Australie. Qui fonctionnent. Quel est le problème ici ? », s’est agacé Ashley Meeloo, un usager de 62 ans à Londres.
Plusieurs incendies dans le pays !
Par ailleurs, au moins une centaine de pompiers luttaient contre un incendie qui ravage le village de Wennington à l’est de Londres. Le feu s’est étendu sur une superficie de 40 hectares, comprenant habitations, bâtiments agricoles et garages. « J’étais en train de bronzer dans mon jardin et un nuage noir est arrivé », a raconté une femme au foyer de 30 ans. « En une heure », le feu « s’est répandu jusqu’à notre maison », « nos voitures ont disparu », a-t-elle poursuivi.
Le Premier ministre Boris Johnson a adressé dans un tweet ses « remerciements à tous les pompiers et services en première ligne », alors que plusieurs incendies sont dénombrés dans le pays, dont une dizaine à Londres.
Face à ces records de températures, le secrétaire général de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) des Nations Unies, Petteri Taalas, a fait part de son espoir d’une « prise de conscience » des gouvernements, espérant que ce type de phénomène aura « un impact sur les comportements de vote dans les pays démocratiques ».
La rédaction /Le7tv