La Côte d’Ivoire a souligné, devant les membres du Comité des 24 (C24) de l’ONU à New York, que le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara est la « solution de compromis ».
« L’initiative marocaine de large autonomie au Sahara, qui jouit d’un large soutien international, est une solution de compromis conforme au droit international, à la Charte et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies », a affirmé l’ambassadeur, représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’ONU, Léon Kacou Adom.
Il a relevé que ce plan prend également en compte les spécificités de la région du Sahara dont les habitants participent régulièrement aux différentes élections pour choisir librement leurs différents représentants.
« Ce fut le cas lors des scrutins du 08 septembre 2021 avec un très forte participation de la population du Sahara marocain », a indiqué le diplomate, en se félicitant de la participation à cette session du C24, d’élus issus de ces consultations démocratiques pour rendre témoignage des dividendes de cette initiative marocaine qui contribue au bien-être des populations.
Evoquant le processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies, M. Adom a encouragé l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura à poursuivre ses efforts de médiation sur la base des progrès accomplis par son prédécesseur, notamment en réactivant les tables rondes de négociations avec la participation effective de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du « polisario ».
Il a exhorté ces quatre participants à rester engagés en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis, tout au long de la durée du processus afin de parvenir à un règlement pacifique du différend régional sur le Sahara.
Dans ce cadre, l’ambassadeur ivoirien a salué les efforts inlassables et crédibles consentis par le Maroc en vue de parvenir à l’autonomisation politique, sociale, économique et culturelle de la région du Sahara, promouvoir le développement socio-économique du Sahara en y consacrant d’importants investissements dans le cadre du modèle de développement des provinces du sud lancé en 2015. Cette politique a fortement contribué à l’autonomisation des populations locales et à un accroissement de l’Indice de développement humain dans la région, a-t-il indiqué, ajoutant que ces mesures économiques s’accompagnent en outre de réalisations substantielles en matière de droits de l’homme, saluées par les Résolutions du Conseil de sécurité, notamment la Résolution 2062.
La Côte d’Ivoire s’est félicitée par ailleurs des dispositions prises par les autorités marocaines pour lutter contre la pandémie de Covid-19 au Sahara, notamment la campagne de vaccination qui a permis un large accès des populations aux vaccins contre la pandémie.
Le diplomate ivoirien a, par la même occasion, salué le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu, tout en appelant les autres parties prenantes au respect des Accords militaires en vue de maintenir la sécurité et la stabilité de toute la région.
En conclusion, M. Adom a exhorté toutes les parties prenantes à capitaliser sur les progrès enregistrés dans le processus politique de règlement du différend relatif au Sahara, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable reposant sur le compromis.
La rédaction/Le7tv (avec MAP)