La hausse des prix des carburants fait couler beaucoup d’encre. Interpellée par plusieurs députés sur la question lors de son intervention, ce lundi 6 juin, à la Chambre des représentants, Nadia Fattah Allaoui a précisé d’emblée que le gouvernement « ne dispose pas de ressources financières suffisantes pour subventionner les carburants ». Le retour sur la décision de libéraliser le secteur des carburants n’est donc pas envisageable, laissant ainsi le marché à la merci du libre jeu de l’offre et de la demande.
Pour la ministre, la hausse des prix des carburants « ne dépend pas de la volonté du gouvernement ». Il s’agit d’un résultat direct de la guerre en Ukraine qui « a eu un impact direct sur le Maroc et sur la hausse des prix de plusieurs matières premières, dont les carburants et le blé ».
« On ne dispose pas de visibilité sur l’évolution de la guerre en Ukraine et donc sur les cours du pétrole au niveau mondial », a insisté la responsable au gouvernement d’Aziz Akhannouch. Elle a par ailleurs précisé que « le Gouvernement est en train d’étudier des solutions pour gérer cette crise, sans toutefois toucher aux piliers du programme gouvernemental ».
La rédaction /Le7tv