Le plan d’autonomie présenté par le Royaume en 2007 constitue “la proposition la plus crédible et la plus sérieuse pour une solution durable et définitive”, au différend artificiel autour du Sahara marocain, a souligné vendredi le sénateur français, Ludovic Haye.
Lors d’une rencontre avec Driss El Kaissi, consul général du Maroc à Strasbourg, M. Haye a, à cet égard, salué la forte participation des Sahraouis aux dernières élections, dépassant la moyenne du pays.
Le sénateur du Haut-Rhin (Grand Est), membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, et de la commission des affaires européennes, ainsi que de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, a estimé que la participation des populations sahraouies à ce scrutin constitue “un signe de leur attachement à leur nation”.
M. Haye, qui est membre du groupe de la majorité « Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants », a en outre salué les réformes adoptées par le Royaume qu’il a qualifié de «l’un des pays les plus stables du Maghreb, grâce aux grandes réformes entreprises par Sa Majesté le Roi».
L’échange entre les deux parties, a porté également sur le rôle joué par le Maroc sur l’ensemble du continent africain, dans le cadre de la promotion de la coopération Sud-Sud, qui selon le sénateur français, constitue un “modèle à suivre pour les pays de la région”.
La rencontre a été aussi l’occasion d’exposer au sénateur français les différentes actions que ce Consulat mène au profit de la communauté marocaine dans la Région, notamment celles ciblant la femme et la jeunesse.
Ces actions ont fait du consulat un espace de rencontre et d’échange entre les membres de la Communauté marocaine, et un atelier de montage de projets dans un esprit constructif, qui implique aussi bien les représentants de l’Etat, les élus, les acteurs économiques, et le tissu associatif au niveau local, indique un communiqué de la représentation consulaire du Royaume à Strasbourg.
Les secteurs de l’énergie et du numérique ont également été discutés avec la volonté de renforcer la coopération bilatérale par l’implication de la recherche universitaire dans des projets communs, ajoute la même source.
La rédaction /Le7tv