Le groupe « Ultra Eagles » du club du Raja, a confirmé à travers un long communiqué publié sur son compte officiel de Facebook, que les adhérents du club ne sont intéressés que par leurs propres intérêts et non celui du Raja. Le groupe « Ultra Eagles » considère aussi que le Parlement du club, formé par les adhérents, comme la cause majeure des erreurs de gestion survenues au cours des années précédentes ou de l’année en cours. Dans ce communiqué, le Président Anis Mahfoud, n’a pas été épargné non plus, par les critiques, car le groupe « Ultra Eagles » a évoqué ses lacunes lorsqu’il était simple Secrétaire Général du conseil d’administration, dirigé alors par Jawad Ziyat entre 2018 et 2020 : (lire le communiqué traduit ci-dessous)
« Le rôle des adhérents dans tous les clubs du monde, c’est être comme dans un Parlement, à travers lequel ils défendent farouchement l’héritage de leurs clubs sportifs, maintiennent la continuité de leurs palmarès et le désir de gain de tous les titres possibles et travaillent à développer une stratégie de gestion pour les finances, le marketing et le football de leurs clubs, exempt de toute fêlure, déséquilibre ou crises. Sans oublier le rôle de l’adhérent dans le choix du Président approprié qui dirigera la destinée du club en fonction d’un projet ambitieux aux traits clairs qui permettra de faire avancer le club et non de reculer ou d’échouer devant le but désiré.
Il ne fait aucun doute que ce discours répété maintes et maintes fois jusqu’à devenir récurent, est absolument nécessaire dans toutes les communications adressées à ce satané Comité de Direction et à ces adhérents lâches et visqueux.
Dieu nous a affligé au Raja, un Parlement odieux et des adhérents sans honneur, dont le seul but est de faire des alliances douteuses pour perpétuer le contrôle du club même sur le seuil de sa mort.
Un groupe d’adhérents puants dont le seul souci est d’attirer des joueurs au club et de vivre des commissions données sous la table. Tels des rats d’égouts aux odeurs nauséabondes, leurs puanteurs empestent à l’Oasis et à ses environs. Le club est dévasté par ses adhérents à la recherche de rentes confortables. La cotisation annuelle estimée à vingt mille dirhams, au lieu de profiter aux finances du club, se transforme en un investissement rentable pour l’adhérent, et lui ouvre un carnet d’adresse de relations douteuses avec des intermédiaires suspects.
Ces adhérents intrusifs font bloc devant toutes les tentatives de changement du système d’adhérence, malgré leur aveu d’échec. La formule actuelle avec le prix exagéré de 20.000 dhs, leur garantit la maîtrise total du club. Mais cette formule devra inévitablement changer. Quant à « lier la responsabilité à l’imputabilité », c’est resté un slogan temporaire utilisé le temps de l’élection de tout Président nouveau. Leurs applaudissements chaleureux pour l’ignoble Bureau de Rachid Andaloussi en sont un bon exemple. Ces adhérents continuent dans les groupes WhatsApp privés, à narguer et à se moquer du public Rajaoui, en affirmant qu’ils resteront au club, qu’on le veuille ou non, et qu’ils ne quitteront jamais leurs fauteuils rouillés.
Ces adhérents, sont des tumeurs cancéreuses qui ont envahi le corps du club, et qui ont profité des vides laissés par les Présidents précédents depuis Boudriga, Hasban, Ziyat, et Andaloussi, jusqu’au dernier d’entre eux, l’actuel Anis Mahfoud, le Président vantard et servile, dont la faiblesse managériale était évidente dans les Bureaux précédents. Il a échoué à structurer le club, à développer une stratégie de football parfaite et à contrôler le vestiaire, ou à infliger les pénalités nécessaires à tous saboteurs, quel que soit son prétendu talent footballistique.
Comment Anis Mahfoud a réussi à convaincre la majorité des adhérents ? Apparemment, la corruption et les coulisses, sont la pierre angulaire de la « victoire » de son projet aléatoire, telle une simple « prise électrique » dénudée, qui peut prendre feu à tout moment, un feu qui dévorera tout le reste au sein du Raja et le laissera le club comme un tas de cendres.
Chaque année, les mêmes mots et le même diagnostic : Les adhérents avec leurs choix, ont contribué à creuser la tombe du club du Raja et à enterrer son histoire. Cette situation ne durera pas longtemps ! «
La rédaction /Le7tv