Le Gazoduc « Maroc-Nigéria » suscite l’intérêt de la Russie et des fonds internationaux !

La Russie a exprimé son intérêt à investir dans le projet de gazoduc Maroc-Nigéria, a déclaré ce lundi le Ministre Nigérian du Pétrole, Timimbra Silva, affirmant en outre qu’un grand intérêt est manifesté à l’international pour ce projet.

« Les Russes étaient dans mon bureau la semaine dernière, ils sont très désireux d’investir dans ce projet« , a indiqué le Ministre Nigérian du Pétrole, Timimbra Silva. Sylva a alors déclaré qu’« il y a beaucoup d’intérêt à l’international »… »Mais nous n’avons pas encore identifié les investisseurs avec lesquels nous voulons travailler », a-t-il poursuivi…« Nous en sommes à la sécurisation du financement et beaucoup de personnes manifestent leur intérêt », a ajouté le Ministre.

En 2016, le Maroc et le Nigéria ont signé un accord sur ce méga-projet de transport de gaz le long de la côte atlantique, sur 3.000 km, une extension du gazoduc acheminant le gaz du sud du Nigeria au Bénin, au Ghana et au Togo depuis 2010. « Aujourd’hui, le projet est toujours à l’étude », a encore souligné lundi Sylva.

La deuxième phase des études d’avant-projet de ce gazoduc, qui consiste à élaborer la documentation pour l’exécution du projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à finaliser les analyses techniques, financières et juridiques y afférentes, est cofinancée par le Fonds de l’OPEP (OPEC FUND) pour le développement international et la Banque Islamique de Développement (BID). 

L’OPEC FUND contribue à hauteur de 14,3 millions de dollars. L’accord a été signé par la Ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, le Directeur Général de l’OPEC FUND, Abdulhamid Al khalifa, et la Directrice Générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra. La BID a pour sa part accordé 29,75 millions de dollars pour l’étude de cette phase II.

La rédaction /Le7tv