Les efforts du Maroc pour régler le différend autour du Sahara « devraient être la norme par laquelle les Nations Unies appréhendent les différends entre les nations », estime jeudi dernier le quotidien américain Washington Times.
Dans une chronique intitulée « La Russie et le Monde pourraient apprendre de la diplomatie marocaine », le journaliste Tim Constantine estime qu’en ce temps de guerre entre la Russie et l’Ukraine, le développement des relations entre Maroc et l’Espagne constitue un exemple à suivre.
En indiquant que le Maroc est engagé pour « une solution politique pragmatique » au différend autour du Sahara à travers l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, et qu’il continue de soutenir les efforts du Secrétaire Général de l’ONU, le journaliste s’est aussi intéressé aux récents développements dans les relations maroco-espagnoles, caractérisés par la reconnaissance par l’Espagne de l’importance de la question du Sahara pour le Maroc et de sa position vis-à-vis de l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend.
Et le chroniqueur de rappeler dans sa lettre adressée à SM le Roi Mohammed VI, le Président du Gouvernement Espagnol a insisté sur le fait que « les deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée », et qu’il s’est dit « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi » et que « la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement ».
Pour le journaliste, les deux pays sont convaincus de l’importance du respect de la stabilité et de l’intégrité territoriale de leurs États-nations respectifs. « Le Maroc a proposé un compromis raisonnable » qui accorde l’autonomie aux populations du Sahara tout en préservant sa souveraineté. « Raisonnable. Rationnel. Diplomatique », a commenté le journaliste en concluant que « les efforts du Maroc pour régler le différend devraient être la norme par laquelle les Nations Unies appréhendent les différends entre les nations ».
Abderrazzak Boussaid /Le7tv