Selon le « Wall Street Journal », le propriétaire de Chelsea Roman Abramovitch aurait été victime d’un empoisonnement au début du mois de mars alors qu’il était en Ukraine en tant que négociateur pour la paix. Selon le Wall Street Journal, Roman Abramovitch et deux autres négociateurs ukrainiens qui l’accompagnaient, auraient été empoisonnés eux aussi.
Les trois hommes ont développé des symptômes d’un empoisonnement après une réunion à Kiev dans la nuit du 3 au 4 mars dernier. Ces symptômes étant notamment des larmoiements constants et douloureux et une desquamation grave de la peau du visage et des mains.
Sur la base des premiers examens effectués sur place et à distance, il se pourrait que ces symptômes soient le résultat d’un empoisonnement intentionnel à l’aide d’une arme chimique. Une autre hypothèse avancée, mais moins probable, serait une irradiation par une source inconnue. Un proche d’Abramovitch a assuré qu’il n’était pas certain de l’identité de ceux qui auraient pris le groupe pour cible.
Roman Abramovitch était parti en Ukraine afin de prendre part aux négociations pour la paix aux côtés du député ukrainien Rustem Umerov. Il a plusieurs fois fait la navette entre Moscou et Lviv, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que le propriétaire de Chelsea, dont la famille maternelle est originaire de Kiev, avait effectivement proposé son aide à l’Ukraine.
Selon le quotidien américain, les soupçons se portent vers des partisans d’une ligne dure à Moscou qui s’opposent à des discussions visant à mettre un terme au conflit. Réputé proche de Vladimir Poutine, l’homme d’affaires de 55 ans s’était vu infliger toute une batterie de sanctions par le gouvernement britannique dont le gel de ses avoirs et la suspension de la vente du club.
Le Wall Street Journal a révélé la semaine dernière que Volodymyr Zelensky avait demandé à son homologue américain Joe Biden de ne pas sanctionner Roman Abramovitch car il était susceptible d’aider aux négociations de paix. Le propriétaire de Chelsea ne fait ainsi pas partie des oligarques russes visés par les sanctions édictées par Washington.
La rédaction /Le7tv