Au moment où la Pologne se montre en exemple de solidarité face à la guerre en Ukraine, une autre face n’est pas mise en avant Alors qu’elle est bien réelle. Le racisme et le suprémacisme blanc des agents polonais contre les étudiants et ressortissants africains, dont des Marocains, s’ajoute à la terrible situation humanitaire.
Près de 9.000 étudiants marocains résidents en Ukraine qui ont tenter d’échapper à la guerre dans le pays depuis le lancement d’une opération militaire russe jeudi dernier. Les Marocains représente la deuxième plus grande communauté estudiantine étrangère en Ukraine après les Indiens (plus de 14.000) et la première communauté provenant d’Afrique et du monde arabe.
Ils sont aussi près de 6.000 étudiants azerbaidjanais, 4.000 nigérians, 3.500 étudiants égyptiens, 3.000 turcs, ainsi que d’autres étudiants de nationalités différentes et en majorité africaines sur un total de plus de 75.000 étudiants en Ukraine, selon les chiffres de 2019.
Coincés en Ukraine et cherchant à fuir les bombardement russes, ces milliers d’étudiants de couleur, en particuliers arabes et africains, se retrouvent à vivre une double tragédie lorsqu’ils voient que les pratiques de certains pays limitrophes sont racistes et visent les non-blancs aux yeux bleus.
C’est le cas particulièrement de la Pologne qui a « accueilli » plus de 156.000 personnes venant d’Ukraine depuis jeudi, selon une information les gardes-frontières polonais, publiée dimanche. Pour la seule journée de samedi, les gardes-frontières ont précisé avoir recensé 77.300 personnes arrivées en Pologne en provenance d’Ukraine.
« Depuis le début des hostilités en Ukraine le 24 février, les gardes-frontières ont traité un total de 187.800 personnes à tous les points de passage avec l’Ukraine », ont tweeté les gardes-frontières polonais.
Selon le Haut Commissariat aux Réfugiés, leur nombre a atteint 368.000 et continue à augmenter. Parmi eux, figurent cette minorité d’étudiants qui se sont retrouvés à faire face à une ségrégation raciale qu’on aurait cru d’un autre temps.
« Je suis à la frontière polono-ukrainienne depuis 5 heures et ils se séparent. Ukrainiens d’un côté, Africains et autres étrangers de l’autre côté. Comme 100 Ukrainiens d’abord, puis deux Africains et d’autres étrangers », a écrit un étudiant.
Le 7tv