Selon des chercheurs d’instituts japonais et américains, certains médicaments à base d’anticorps, dont Ronapreve, pourraient ne pas être efficaces contre le variant Omicron muté du coronavirus.
Les conclusions du professeur de virologie à l’Institut des sciences médicales de l’Université de Tokyo, Yoshihiro Kawaoka, et d’autres chercheurs ont été publiées dans le New England Journal of Medicine, selon ce que rapporte jeudi l’agence Kyodo.
Les chercheurs ont examiné la capacité de neutralisation d’anticorps thérapeutiques approuvés et expérimentaux contre Omicron et d’autres variants préoccupants.
Les résultats de leur étude, dans laquelle les médicaments ont été administrés à des cellules cultivées de personnes exposées au virus, ont montré qu’un cocktail d’anticorps Ronapreve conservait une activité contre les variants Beta et Gamma mais perdait sa capacité d’inhibition contre Omicron.
En attendant, les résultats suggèrent que le médicament oral molnupiravir et le médicament IV remdesivir sont probablement efficaces contre le variant hautement contagieux.
Le sotrovimab, un anticorps monoclonal, a montré une certaine efficacité contre Omicron, mais elle était plus faible que celle des autres variants, dont Delta.
Le ministère japonais de la Santé, du travail et des affaires sociales a décidé en décembre de ne pas recommander l’administration de Ronapreve aux patients potentiellement infectés par Omicron.