Il est temps d’opter pour une gestion intégrée de l’eau aussi bien auprès des producteurs que les consommateurs de cette matière vitale, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
La gestion intégrée de l’eau est à même d’assurer un usage plus efficace, plus efficient et plus rentable, ce qui garantira, à moindre coût, l’eau potable à l’ensemble des citoyens, ainsi que l’eau dédiée à l’irrigation et à l’ensemble des activités économiques, a précisé M. Baraka dans une interview accordée à la MAP.
Le Nouveau modèle de développement a soulevé la problématique de l’eau, en soulignant que le Maroc fera face à une grande pression à cause du dérèglement climatique, a relevé le ministre, notant que la transition est faite aujourd’hui de la phase de carence en eau à la phase de la rareté de l’eau.
A cet égard, le ministre a fait constat de l’existence de grandes disparités dans ce domaine, citant les régions du Loukkos où chaque citoyen dispose d’environ 600 à 700 m3/an, alors que cette moyenne ne dépasse pas les 100 m3/an dans les régions du sud.
M. Baraka s’est également arrêté sur le problème des précipitations qui se concentrent principalement sur 7% de la superficie globale du pays, ce qui nécessite, a-t-il insisté, de fournir davantage d’efforts.
Pour relever ces défis, des efforts de mobilisation des eaux depuis les barrages sont déployés, à l’instar du lancement d’un grand programme ayant permis la réalisation de 11 barrages, alors que l’objectif tracé est de réaliser 20 barrages à horizon 2027, a indiqué le ministre.
Le 7tv avec (MAP)