Une troisième ville de Chine a confiné jeudi ses habitants après l’apparition d’un seul cas de Covid-19, les autorités redoutant les risques de contagion à moins de 100 jours des Jeux olympiques d’hiver à Pékin.
Près de 6 millions de Chinois font désormais l’objet de mesures de confinement, deux jours après une décision similaire décrétée dans la grande ville de Lanzhou (4 millions d’habitants), à 1.700 km à l’ouest de Pékin.
Mais le régime communiste fait face à des flambées sporadiques très limitées, comme celle qui s’est répandue depuis la semaine dernière dans le nord de la Chine.
Au moins 11 provinces sont désormais concernées, sur la trentaine que compte le géant asiatique.
Après la commune d’Ejin, à la frontière de la Mongolie, Heihe, à la frontière russe, a ordonné jeudi à ses habitants de rester à la maison sauf cas d’urgence, selon un communiqué de la mairie.
La vaste commune, qui fait face à la cité russe de Blagovechtchensk, a commencé le dépistage de ses 1,6 million d’habitants. Les transports publics sont suspendus et aucun véhicule ne peut quitter la ville.
Dans l’ensemble du pays, 23 nouveaux cas de contamination ont été signalés jeudi pour les dernières 24 heures, soit moitié moins que la veille.
Des dizaines de milliers d’autres habitants sont assignés à domicile dans de vastes quartiers résidentiels où des cas ont été signalés, notamment à Pékin.
La capitale chinoise s’apprête à accueillir les Jeux olympiques d’hiver en février sous haute surveillance: les athlètes devront avoir été vaccinés ou bien observer une quarantaine de 21 jours à leur arrivée sur le sol chinois.
Seules les personnes résidant en Chine pourront assister aux épreuves.