Cette rencontre a été l’occasion de jeter la lumière sur les différentes questions d’intérêt commun, a affirmé M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, saluant la position de la Colombie soutenant la marocanité du Sahara.
Lors de cette rencontre, a-t-il ajouté, les discussions ont porté sur les moyens de consolider la coopération bilatérale, notamment entre les acteurs du secteur privé dans les deux pays, en vue de créer des opportunités d’investissement de part et d’autre et de « faire du Maroc une porte d’entrée permettant à la Colombie et à l’ensemble de l’Amérique latine d’investir en Afrique, et de la Colombie une porte d’accès pour les investisseurs et exportateurs marocains vers le marché de l’Amérique latine ».
Le chef du gouvernement a indiqué que la rencontre a également permis de mettre en avant l’expérience marocaine dans le domaine agricole qui suscite l’intérêt de la Colombie, faisant état de la mise en place prochaine d’un canal de communication entre les ministères de l’Agriculture des deux pays afin d’explorer les moyens d’une coopération étroite.
De son côté, Mme Ramírez s’est félicitée des liens singuliers entre Rabat et Bogotá, affirmant que le Maroc, à la faveur de ces rapports, peut s’ériger en porte d’entrée vers l’Afrique pour la Colombie, qui peut elle aussi jouer le même rôle pour le Maroc en Amérique latine.
La responsable colombienne a, par ailleurs, indiqué que des instructions ont été données au nouvel Ambassadeur de la Colombie à Rabat pour étendre la juridiction consulaire de l’Ambassade de Colombie au Royaume du Maroc sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara.