Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont attiré des suspicions autour du scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen. Ce bateau avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’Anvers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques. La fouille a permis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires.
Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite selon la méthode criminelle « rip-on/rip-off » . Celle-ci consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’objet des procédures de contrôle.
La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier l’ensemble des personnes liées à ce réseau criminel, ainsi que ses ramifications régionales et internationales, conclut le communiqué.
Cette opération sécuritaire qualitative s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour lutter contre les opérations de trafic international de cocaïne et neutraliser les dangers et menaces émanant des réseaux du crime organisé transnational, indique un communiqué de la DGSN.