Le frère de l’ancien chef d’État algérien a envoyé un message lourd message devant le juge en disant : “Je détiens des secrets d’État et si je les divulgue, un jour, les fondements de l’État seront ébranlés. Je préfère garder le silence”.
En prononçant son dernier mot à la demande du juge au 3e jour de son procès, hier, au tribunal criminel de Dar El-Beïda (Alger,) l’ancien conseiller du président Saïd Bouteflika est resté droit dans ses bottes et a maintenu ses propos tenus le premier jour de sa comparution. “Je n’ai pas signé le PV qui m’a été présenté et celui que vous avez est un faux. Le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida m’a menacé, mais j’ai refusé de le signer”, a-t-il lancé à l’adresse du juge.
Le premier jour de son procès, Saïd Bouteflika a, en effet, soutenu qu’il avait été convoqué “comme témoin avant de se retrouver comme accusé”.
“Le juge d’instruction m’a dit ou vous le signez ou vous assumez vos responsabilités. Je lui ai répondu : je ne le signe pas et j’assume mes responsabilités”, a-t-il déclaré.
Á noter, Saïd Bouteflika, frère cadet du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika, a été condamné, ce mardi, à deux ans de prison ferme par un tribunal algérois pourentrave au bon déroulement de à la justice.