L’ancien ministre algérien de la Justice, Taïb Louh a été condamné mardi soir, à 6 ans de prison ferme par le tribunal criminel de « Dar el Beida » à Alger pour notamment « abus de fonction » et « incitation à falsification de documents officiels ».
Dans le cadre de du même procès ouvert le 10 octobre, Said Bouteflika, frère et ex-conseiller du défunt président algérien (1999/2019), a été condamné à deux ans de prison ferme.
Taïb Louh et Said Bouteflika étaient poursuivis avec d’autres anciens responsables, dont le président du patronat algérien Ali Haddad, pour « faux et usage de faux en écritures administratives », « entrave à la justice », « incitation à la partialité de la justice » et « outrage à magistrat ».
L’homme d’affaires Ali Haddad et l’ancien inspecteur général du ministère de la justice, Tayeb Belhachemi, ont été condamnés à deux ans de prison ferme.
Les vastes enquêtes pour corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement populaire de contestation inédit « Hirak », ont conduit à une série de procès toujours en cours.
Plusieurs personnalités et anciens responsables politiques, ainsi que de puissants patrons, de hauts fonctionnaires et de hauts gradés de l’armée sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils sont poursuivis, notamment, pour corruption et enrichissement illicite.
Le7tv (avec MAP).