Les soignants en France peuvent se faire injecter une troisième dose de vaccin anti-Covid, a annoncé jeudi le gouvernement, suite à un avis de la Haute autorité de Santé (HAS), rendu public la veille.
«Nous mettons en œuvre l’avis de la HAS : l’ensemble des soignants seront concernés par la dose de rappel, comme les proches des personnes immunodéprimées. J’appelle toutes les personnes éligibles à faire rapidement leur dose de rappel», a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur Twitter.
«Dès aujourd’hui, les soignants qui sont complètement vaccinés (…) depuis plus de six mois peuvent recourir au rappel vaccinal», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors de la conférence de presse au terme du Conseil de défense sanitaire et du Conseil des ministres.
«C’est près de trois millions de soignants qui sont concernés par cette ouverture de la campagne de rappel vaccinal», a ajouté le porte-parole de l’exécutif.
Mercredi, la HAS avait préconisé «d’élargir le périmètre de la dose de rappel», en la proposant aux «soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social», ainsi qu’à «l’entourage des personnes immunodéprimées».
Jusqu’à maintenant, la campagne de rappel ne concernait que les plus de 65 ans et les personnes à risque ou souffrant de comorbidités, six mois après la deuxième dose.
Lundi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait approuvé l’administration d’une troisième dose de vaccin anti-Covid aux personnes âgées de plus de 18 ans, au moins 6 mois après l’administration de la deuxième dose, estimant que cette nouvelle injection permettra de renforcer l’immunité des personnes complètement vaccinées, qui aurait diminué après la prise des deux premières doses.
En France, à la date du 6 octobre, 50 717 642 personnes ont reçu une première injection et 48 982 309 personnes disposent d’un schéma vaccinal complet, selon des chiffres du ministère de la Santé.
Le7tv (avec MAP).