Aicha la jeune. Son rallye boucle les 30 ans et que du plaisir.
Regragui Nourreddine et agence .
|Du sable , du soleil , des accélérations et des …pannes . Le Rallye Aicha des gazelles doux et mielleux comme de la confiture prend de la …sauce . Oui , .Après dix-huit mois d’attente, le grand jour est enfin arrivé ! 155 équipages de Gazelles avaient rendez-vous dès 6h30, ce vendredi matin, au Palais Nikaïa de Nice, pour les traditionnelles vérifications techniques, administratives et médicales, passage obligé avant de pouvoir prendre le départ et rejoindre le Maroc. « On est fières de vous avoir sur cette 30 édition. On vous remercie d’avoir tenu », les accueille Marina Vrillacq, directrice générale de Maïenga.
D’ailleurs, pour intégrer le palais Nikaïa, les Gazelles doivent montrer patte blanche, en l’occurrence présenter leur pass sanitaire , vérifié attentivement par l’équipe organisatrice qui a constitué pour l’occasion une Brigade Anti-Covid. Le Covid va être un combat supplémentaire à mener cette année prévient d’ailleurs Dominique Serra, créatrice du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc.
Décidément, ce coronavirus ne lâche rien, mais les organisateurs du rallye non plus ! Pour qu’il ne gâche pas la fête, Maïenga a mis en place des ateliers médicaux supervisés par le responsable médical, Julien Lorber.
L’arrivée des Gazelles au Palais Nikaïa de Nice pour cette trentième édition commence donc par le test PCR, bien que la vaccination soit obligatoire.
La totalité de l’organisation obligatoirement vaccinée est testée également.
Les Gazelles sont très fières de pouvoir revêtir leur gilet « tant attendu », symbole incontestable de leur appartenance au Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc .
le rallye se déroulant sous le haut patronage de sa majesté le roi Mohamed VI, les participantes ont d’ailleurs le privilège de pouvoir arborer les armoiries du royaume du Maroc On a vu le gilet en photo, on l’a admiré pendant des mois et maintenant on l’a enfin sur le dos . Cette année, le gilet – or et blanc pour les participantes a été dessiné par les célèbres créateurs de la marque Marithé François Girbaud, qui ont accepté de dessiner le modèle de la 30e édition. Le gilet c’est tout un symbole. Vu tous les différents reports, je ne voulais pas y croire tant que je n’avais pas revêtu le gilet .
Depuis le temps qu’on attendait ça, on y est se réjouit Stéphanie, de la team 178, qui avoue cependant : je ne me rends pas encore bien compte mais mettre le gilet ça permet de rendre ça plus concret déjà . Avec sa coéquipière Martine, elles sont parties jeudi matin depuis la Belgique d’où elles sont originaires. Pour la 30 édition, ce sont 13 nationalités différentes qui seront sur la ligne de départ.
Des Belges donc, mais aussi des Suisses, des Britanniques… et évidemment des Marocaines ! Celle qui ne se rend pas bien compte non plus c’est Dominique Serra, fondatrice du rallye et présidente de Maïenga .Ça fait tellement longtemps, j’ai pas encore réalisé qu’on partait , souligne la « reine des Gazelles », visiblement émue.
En plus du précieux gilet, chaque équipage se voit remettre un « welcome pack constitué de nombreux cadeaux de nos partenaires qui risquent de se révéler utiles dans le désert : un stylo et une gourde isotherm Kinder distribués par Ferrero France, un mug et un buff Goodyear, une trousse de secours mécanique Bosch car Service et une éponge en microfibre Koni pour nettoyer les pare-brises. Une fois briefées et équipées, les Gazelles sont fin prêtes pour la journée de vérifications.
Dans l’immense hall, les ateliers sont installés, et les véhicules y rentrent tour à tour et se rangent les uns à côté des autres. Cette conformité se passe sur plusieurs niveaux : techniques, administratifs, sécurité et esthétiques.
Le premier véhicule à pénétrer dans le hall est l’équipage 197 Christelle LEVASSEUR / Aurélie DJEBORI) À peine rentré, une première équipe de bénévoles commence à placer les stickers des partenaires, tandis que les plaques officielles du Rallye sont installées à coup de visseuses électriques par la seconde équipe. En même temps, la troisième vérifie l’équipement de sécurité obligatoire : lunettes pour se protéger du sable, casques aux normes, jerrican pour emporter de l’eau et extincteur.
Elles pourront ensuite récupérer le matériel technique et sécurité , Iritrack, balise Sarsat et boîtier Unik, pour que les équipes de techniciens les installent.
L’Iritrack<span;> permet de relever le positionnement par satellite afin de vérifier où se trouve l’équipage sur le terrain, savoir si tout va bien afin de déplacer les véhicules d’assistance si besoin. <span;>Le Sarsat<span;> est un système mondial d’alerte et de localisation de radiobalise. Quant à <span;>l’Unik<span;>, son job est de relever les kilomètres, puisque <span;>le but de ce rallye, pour rappel, n’est pas d’aller le plus vite possible<span;>, mais de rallier le point A au point B, <span;>en faisant le moins de kilomètres avec seulement carte, boussole et sans GPS. Une navigation en total hors-piste à l’ancienne!
Il ne leur restera plus qu’à passer à l’atelier pour la remise des rations alimentaires 11 menus différents, qu’elles ont choisis au préalable en fonction de leur goût et de leur régime alimentaire.
Tout au long de la journée, ce sont pas moins de 155 équipages – et donc véhicules – qui sont passés dans chacun des ateliers.
Une longue journée de fébrilité pour les Gazelles mais aussi pour les organisateurs avant le top départ, donné depuis le port samedi. Mais les vérifications techniques, administratives et médicales ne sont pas pour autant terminées ! Les équipages de SSV/quads ainsi que ceux qui louent au Maroc, pour les Marocaines et celles venant de plus loin avaient rendez-vous lundi après-midi, à Erfoud pour le même processus.