Pour le Chef de la Diplomatie Marocaine, Nasser Bourita, les pseudo révélations sur un supposé espionnage par le Maroc, via le logiciel Pegasus, de journalistes, militants, hautes personnalités marocaines et étrangères, “c’est une surenchère dans l’ineptie”… “Le timing de cette campagne n’est certainement pas anodin. C’est là une constatation de fait”, a-t-il relevé.
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique suite aux accusations faites par Amnesty Internationale et le consortium Forbidden Stories incriminant le Maroc, le Ministre affirme qu’”au-delà de cet écran de fumé, ce coup de bluff, si je peux me permettre, monté de toutes pièces sans preuves aucune, il convient de jeter la lumière sur les faits, loin de la polémique et de la calomnie”.
“C’est ce que ne font pas ni Forbidden Stories ni Amnesty International, qui se basent uniquement sur de pures supputations”, a-t-il noté, soulignant que “certains titres (médias) syndiqués au sein de ce consortium servent des agendas bien connus pour leur hostilité primaires envers le Maroc et sont ulcérés par ses succès et celui du leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.
Si “révélations” il y a, “c’est bien la sortie au grand jour de cette hostilité, qui ne peut plus se cacher derrière des allures savantes et policées. Ce n’est pas du journalisme. C’est du sabotage à grande échelle”, a-t-il dit.
“Le timing de cette campagne n’est certainement pas anodin. C’est là une constatation de fait”, a souligné M. Bourita. “Ces dernières années, nous avons observé des pics d’hostilité médiatique dans certains pays, à la veille de la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône. Cette année encore ne fait pas exception”
“Ce timing, hautement symbolique pour le Maroc et les Marocains, a toujours été sciemment choisi par les milieux hostiles, connus du Royaume, qui s’évertuent à écorner l’image du Maroc et de ses institutions, tantôt par l’édition de livres pamphlétaires ou d’articles et d’interviews, tantôt par la diffusion de reportages pernicieux”, a ajouté le chef de la diplomatie marocaine.
“Encore une fois, je ne suis pas adepte des théories du complot. Je ne pense pas qu’il y ait un consortium de “forces du mal” qui chercheraient à nous nuire. mais je suis suffisamment lucide pour lire le landscape qui se présente à mon esprit: une concentration acharnée sur le Maroc en particulier; une force de frappe médiatique considérable mobilisée, y compris dans le service public d’un pays particulier; la saisonnalité de la campagne; la volonté à peine voilée de toucher à la confiance en l’Etat marocain, tant en interne qu’à l’étranger; le choix d’une date hautement symbolique pour le Maroc et les Marocains”, a-t-il fait constater.
Pour le ministre, le Maroc d’aujourd’hui est un acteur régional influent et incontournable, dont la voix est écoutée au sein des grandes institutions internationales et continentales telles que l’ONU et l’UA, et un pourvoyeur de paix et de stabilité, dans un environnement régional.
“Le Maroc d’aujourd’hui, a-t-il poursuivi, est un partenaire sécuritaire fiable auprès de plusieurs pays dans la lutte internationale contre le terrorisme, qu’il a aidé à déjouer des attentats terroristes, notamment aux Etats-Unis, dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique”.
“Qui a intérêt à ostraciser le Maroc ? Qui a intérêt à l’empêcher de jouer ce rôle constructif à l’international ? Ce sont là, pour moi, les vraies questions qu’il faut poser”.
Et de souligner que “certains dans ce cartel de supports médiatiques et d’ONGs n’arrivent pas à se faire à la réalité du Maroc qui réussit, se renforce et consolide sa souveraineté à tous les niveaux. ils pensent pouvoir le mettre sous emprise”.
“A leur grande dam, ceci n’est pas possible et ne le sera jamais. la collectivité nationale fera face, unie comme elle l’a toujours été, à ces attaques insidieuses”, a-t-il asséné.
La rédaction/Le7tv