La « squarda azzura », qui a battu la Belgique en quarts de finale sur le score de 2-1 avec un jeu énergique et collectif, aura l’occasion de rééditer son exploit de la dernière compétition européenne des sélections lorsqu’elle a éliminé les Espagnols en huitième de finale mettant ainsi fin à l’hégémonie de La Roja qui a remporté le sacre européen en 2008 et 2012.
Neuf ans après la finale de Kiev qui s’est soldée par une écrasante victoire de la « Roja » sur l’Italie (4-0), les Hommes de Mancini semblent être sur le bon chemin pour prendre leur revanche suite à un parcours sans faute.
Les coéquipiers de Spinazolla, la révélation de l’Euro et le grand absent de cette rencontre pour une grave blessure contre la Belgique, ont à nouveau un rendez-vous avec l’histoire pour assurer leur qualification à la finale et tenter de remporter le deuxième titre pour l’Italie après l’unique sacre européen en 1968.
Appuyée par la vieille garde en défense, Bonucci et le capitaine Chiellini, et un Marco Verrati qui a retrouvé ses meilleurs jours, l’Italie est l’équipe la plus régulière depuis le début de la compétition avec un carton plein lors de la phase des groupes ( 7 buts pour et aucun contre). Malgré une baisse de régime contre l’Autriche en quarts de finale, les « Azzurri » ont retrouvé leur vitesse de croisière contre la Belgique, l’une des favorites pour gagner l’Euro.
Toutefois, la tâche ne sera pas du tout facile face à l’Espagne, une équipe rajeunie à la recherche de la gloire au détriment de l’Italie qui a enchaîné 15 victoires consécutives dans le Championnat d’Europe de l’UEFA, ce qui constitue un record dans la compétition.
L’Espagne, qui a chassé les doutes après un début décevant marqué par des matchs nuls contre la Suède (0-0) et la Pologne (1-1), a pris sa vitesse de croisière lors de la phase des rencontres directes.
Seule équipe de l’histoire de l’Euro à remporter deux titres consécutifs (2008 et 2012), la « Roja », forte d’une équipe de joueurs expérimentés comme Sergio Busquets et Jordi Alba, et d’autres jeunes à l’instar de Unai Simon, qui a brillé lors de la séance de tirs au but contre la Suisse, Ferran Torres ou le jeune prodige du Barça Pedri, est en quête d’un quatrième sace continental, qui serait un fait inédit dans la compétition.
Pour se faire, les coéquipiers de Morata vont tenter de mettre au supplice la lente défense italienne Bonucci-Chiellini et tirer profit de l’absence importante de Spinazolla.
Les retrouvailles Espagne-Italie porteront, sans nul doute, de mauvais souvenirs au coach Luis Enrique. La « squarda azzura » avait éliminé une grande équipe d’Espagne lors du Mondial de 1994, un match lors duquel Luis Enrique avait reçu un coup de coude au visage de Mauro Tassotti lui cassant le nez.
27 ans après, cette image viendra à l’esprit mardi à Wembley lors d’une rencontre sous le signe de la vengeance.
Espagne-Italie, le stade mythique de Wembley vibrera au rythme d’un duel acharné entre deux sélections en grande forme qui ne veulent pas passer cette chance en or pour remporter le précieux titre.
Le7tv (avec MAP / Omar EL MRABET)