Cette édition, organisée par l’Observatoire marocain de l’image et des médias (OMIM), sera marquée par la projection des films en compétition officielle, la tenue de conférences sur des sujets liés aux problématiques du 7è art, et l’organisation de Master Class sur de nombreux métiers du cinéma.
Le directeur du festival, Azeddine El Ouafi, a souligné que cette édition intervient dans un contexte de pandémie, marqué par des difficultés logistiques, financières et humaines liées à l’organisation de cet événement, notant que la détermination des organisateurs a permis de relever ce défi, malgré l’annulation de certaines activités programmées, comme la mise à l’honneur du cinéma tchèque et slave, et la compétition des jeunes, en raison des contraintes de la pandémie.
Dans une déclaration à la MAP, M. El Ouafi a précisé que cette édition comprend deux programmes parallèles, digital et en présentiel, notant que le programme en présentiel comporte notamment la projection de 10 films en compétition officielle, un atelier sur l’écriture du scénario, et des conférences sur la jeunesse, la créativité, les migrants et la promotion touristique des sites archéologiques à travers le cinéma, ainsi que d’autres activités culturelles liées à la signature de livres sur le cinéma.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cette édition, un hommage posthume a été rendu au fils de la ville de Tanger, feu Noureddine Sail, journaliste et critique de cinéma, en reconnaissance de ses nombreuses contributions à la promotion du cinéma marocain.
Le journaliste, Abdellatif Benyahia, a indiqué que feu Noureddine Sail est l’un des plus grands critiques de cinéma au Maroc et dans le monde, soulignant les efforts déployés par le défunt pour le développement du cinéma marocain, la préservation du patrimoine cinématographique de Tanger, à travers la restauration du cinéma « Alcazar », la consolidation de l’organisation du Festival national du Film de Tanger, et le renforcement du partenariat entre le cinéma marocain et africain, à travers le Festival de Khouribga.
Un vibrant hommage sera également rendu à Rabia Ftouh et au journaliste Ali Hassan, en plus de l’organisation de plusieurs activités, dont la projection de courts métrages participant à cette édition et des films de jeunes, une conférence virtuelle qui sera diffusée sur la plateforme du festival autour des « droits des migrants », en plus de la présentation de l’expérience de l’association Handy Film et de l’OMIM sur la jeunesse, la créativité et l’éducation à l’image.
Cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 27 juin, sera ponctuée également par l’organisation de deux conférences sur « la créativité chez les jeunes et l’éducation à l’image » et « le cinéma comme levier de promotion touristique », ainsi que la présentation de témoignages sur les personnalités hommagées et des publications de l’Observatoire.
Le court métrage »De l’eau pour la neige » du Bosniaque, Christopher Fellies, avait remporté le grand prix de la compétition officielle de la 6è édition du Cap Spartel Film Festival, tenue en mars 2019, sous le thème »Cinéma et non violence ». La 6è édition du festival avait mis à l’honneur des réalisateurs venus de plusieurs pays, dont l’Inde qui a reçu un hommage particulier lors de ce rendez-vous culturel.