Environnement : 29 plages déclarées non conformes à la baignade au Maroc !

Sur 175 plages, 29 sont déclarées non conformes à la baignade, a annoncé le département de l’environnement du ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement, ce vendredi, dans son rapport annuel sur la qualité des eaux de baignade et du sable des plages au Maroc.

Présenté lors d’une conférence de presse organisée vendredi par le département de l’Environnement, le rapport dévoile que les eaux de baignade ont été contrôlées au niveau de 175 plages, contre 60 pour le sable.

Sur 461 stations de prélèvements au niveau de 57 plages au niveau de la Méditerranée et 118 au niveau de l’Atlantique, 425 ont bénéficié d’un nombre suffisant de prélèvements pour le classement. 370 (87%) ont été déclarées de qualité microbiologique conforme aux exigences de la norme marocaine NM 03.7.199 relative à l’évaluation de la qualité des eaux. Parmi elles, 45% sont qualifiées d’excellente qualité et 25 % de bonne qualité.

Les régions conformes à 100% sont l’Oriental, Marrakech-Safi, Laâyoune-Sakia El Hamra et Guelmim Oued Noun. 55 de stations de surveillance ont été déclarées non conformes pour la baignade, ce qui correspond à 29 plages réparties en cinq régions côtières:

Tanger-Tétouan-Al Hoceima:

– plages Sabadilla et Torres à Al Hoceima;
– plage Ksar El Majaz (ex Ksar Sghir) à Fahs Anjra;
– plages Tanger Municipale, Jbila II, Jbila III, Sidi Kacem, Assilah port, et Assilah Principale à Tanger-Assilah;
– la petite plage et Miami à Larache.

Rabat-Salé-Kénitra:

– plage de Salé;
– plage de Rabat;
– plages de Témara, Sid El Abed, Val d’Or, et Ain Atiq à Skhirat-Témara.

Casablanca-Settat:

– plage Essanawbar (David) à Benslimane;
– plages Grand Zenata, Petit Zenata, Nahla Sidi Bernoussi, Nahla Ain Sebaa, Chahdia et Saâda à Casablanca;
– oued Merzeg à Nouaceur.

Souss-Massa:

– plage Aghroud I, Anza, et plage d’Agadir, à Agadir Ida-Outanan.

Dakhla-Oued Eddahab:

– plage Likheira à Oued Eddahab.

À noter, les principales causes de dégradation sont généralement dues à l’influence des rejets d’eaux usées et les apports des oueds et des cours d’eau, conjugués à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène au niveau des plages, d’après le rapport.

La rédaction/Le7tv.