Il suffit que les ordures ne soient plus ramassées à Casablanca, suite à une grève des services concernés, par exemple, mais pas que, pour que la capitale économique devienne, en quelques heures seulement, une véritable ville-dépotoir !…
Ce scénario catastrophique, se répète à longueur d’année, même sans les grèves à répétition, partout et dans presque toutes les villes du Maroc, surtout dans les quartiers dits populaires ou périphériques !…
Ces quartiers sont pratiquement devenus de véritables « poubelles à ciel ouvert ». Rues et « Boulevards » (oui, ils appellent ça, sans honte, des boulevards !) sont constamment sales. Les ordures de toutes sortes, envahissent la vie des gens au quotidien au point qu’ils s’y habituent. Ce ne sont pas des tas, mais des montagnes d’ordures, qui s’entassent en quelques jours. Spectacle repoussant, écœurant et dangereux !…
Il est vrai que la sauvegarde du contexte environnemental passe d’abord par une sensibilisation et l’instauration d’une éducation civique, habitudes, réflexes, au sein de la population : C’est dire que le citoyen a également sa part de responsabilité dans ce qui se passe autour de lui : Cependant, force est de dire que lorsque l‘évacuation des déchets ne se fait pas dans de très bonnes conditions, les initiatives paraissent comme une goutte d’eau dans un océan de déchets !…
L’image de nos villes-poubelles est malheureusement devenue une réalité amère, un triste constat qui démontre que les responsables des communes ne prennent pas les choses au sérieux et l’image du pays, qu’on veut véhiculer à l’étranger, est ainsi souillée !…
Sachez que les rares touristes qui viennent prendre « un bol d’air frais » au Maroc, photographient ces immondices JUSTE EN BAS de leur hôtels, les gardent en « souvenirs » pour les partager sur les réseaux sociaux. Ça vaut mille fois « un bon prospectus publicitaire », et ça donne certainement un coup très dur à notre tourisme déjà en souffrance !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv