« African Lion 2021 » reflète la continuité de la politique étrangère Américaine envers le Maroc, partenaire clé pour la paix et la stabilité !

L’exercice combiné « African Lion 2021 », considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, est une « marque de continuité de la politique étrangère des Etats-Unis envers le Maroc », un partenaire clé pour la paix et à la stabilité en Afrique et au Moyen-Orient, a indiqué l’expert américain Richard Weitz, directeur du Centre d’analyse politico-militaire du prestigieux think tank « Hudson Institute » basé à Washington.

« Les manœuvres African Lions constituent peut-être l’exercice militaire le plus important auquel les États-Unis se livrent sur le continent africain. Il n’y a pas que le Maroc et les États-Unis, cela implique d’autres participants. Mais son noyau dur est bien sûr la coopération entre le Maroc et les États-Unis qui se base sur un partenariat militaire substantiel entre les deux pays et des efforts conjoints » face à une multitude de défis sécuritaires, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, le spécialiste américain. Et d’ajouter que « le Maroc est l’un des contributeurs nets à la sécurité africaine et joue un rôle important dans la lutte contre le terrorisme ».

Sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-major Général des Forces Armées Royales, l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » a été lancé lundi à Agadir. Cet exercice se poursuivra jusqu’au 18 juin 2021 dans les régions d’Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra, impliquant des milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime. En plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) sont au programme.

« Je pense que la tenue de ces exercices témoigne de l’importance continue de la sécurité en Afrique et à quel point le Maroc est un partenaire important dans cette entreprise », a affirmé le chercheur senior du Hudson Institute au sujet des priorités diplomatiques et sécuritaires de l’administration Biden.

M. Weitz, qui avait travaillé auparavant, entre autres, à l’Université Harvard et au département américain de la Défense, a estimé que « l’administration Biden poursuit sur la lancée de l’administration Trump dans le soutien de l’intégrité territoriale du Maroc en particulier face à l’extrémisme et au séparatisme ».

Evoquant par ailleurs le rôle du Royaume dans la stabilité régionale, l’expert américain a relevé notamment l’apport du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et face aux tensions qui minent la région, citant la médiation entre les parties libyennes pour l’édification d’un État stable et unifié.

« Nous avons constaté des progrès surprenants sur le dossier libyen au cours des derniers mois, en partie grâce aux efforts du Maroc et d’autres médiateurs », a-t-il dit, notant qu’il y a encore un an, « il semblait que ce serait une guerre civile sans fin avec une intervention étrangère et l’effondrement de l’économie, mais les choses semblent s’être stabilisées maintenant ».

Avec la contribution du Maroc et d’autres médiateurs dans le cadre de l’ONU en particulier, le défi est d’avancer vers des élections libres et équitables, a-t-il dit, estimant qu’aujourd’hui le « train semble sur la bonne voie ».

Le7tv (avec MAP)